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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 08:42

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Aujourd'hui danse bretonne sont constitués des anciennes danses traditionnelles pratiquées par les milieux paysans de Bretagne jusque dans l'entre -deux-guerres.

Dans la société paysanne du 19eme siècle, les grandes occasions de danse étaient principalement les noces. Une noce moyenne rassemblait environ 200 à 300 convives et jusqu'à 1 000 personnes, la fête se déroulant alors sur 4 jours. Certaines danses ne se pratiquent qu'à cette occasion, c'est le cas des gavottes d'honneur.

Les dimanches de pardon qui étaient toujours accompagnés de fêtes profanes .donnaient lieu à des danses.

Travail et loisirs étaient intimement liés. On chantait et on dansait entre voisins pour « se défatiguer les jambes » après les travaux agricoles et les corvées. Les pratiques agricoles étaient communautaires et le délassement qui suivait également, regroupant plusieurs villages voisins.

Aussi les occasions de danser sont nombreuses :

  • battre sur l'aire à battre
  • durcir le sol de terre battue d'une maison neuve
  • les corvées (réfection des chemins creux, curage des lavoirs...)
  • les soirs de travaux agricoles

La réalisation d'une aire neuve (al leur nevez) est une des premières fêtes profanes de Bretagne, qui a commencé à disparaître dès la fin du XIXe siècle, l'aire à battre ne se justifiant plus en raison des nouvelles techniques employées en agriculture. Les dernières ont survécu dans certains terroirs jusque dans l'entre-deux-guerres.

Aujourd'hui, les danses bretonnes se pratiquent dans les Festous-noz (Soir) et les Festous-deiz (en journée). Elles sont une distraction populaire très ancrée dans la culture bretonne.

Traditionnellement, les danses bretonnes étaient accompagnées soit par un couple de sonneurs (biniou-bombarde)soit par un ou plusieurs chanteurs (Kan ha diskan). La clarinette et le violon ont eux aussi une place importante dans l'histoire de la musique bretonne au retour de la guerre de 14-18.

Aujourd'hui, de nouveaux instruments de musique ont intégré les groupes de Fest-noz, du plus traditionnel au plus moderne : percussions africaines, guitares du monde entier, violon aux accents de l'est, cuivres... autant de sons différents et originaux qui intègrent et servent l'esprit des danses bretonnes.

Le biniou kozh (cornemuse bretonne) est apparu au 18 emeet a supplanté la veuze avant d'être lui-même plus ou moins supplanté par le biniou braz(cornemuse écossaise) au  20eme siècle. Au 19 eme siècle le violon a supplanté le biniou dans certaines régions avant d'être remplacé par l'accordéon.

A la même époque, la clarinette fait sont apparition. Sans oublier bien évidemment la bombarde, instrument de la famille des hautbois. Elle produit un son particulièrement fort. Le chant, Kan ha diskan en basse Bretagne  ou chants à répondre en Haute Bretagne qui diffère du Kan ha diskan par l'absence de tuilage.

Les sonneurs étaient souvent des professionnels qui officiaient en pays bretonnant et en pays gallo. Il s'agissait souvent de meuniers (qui avaient plus de temps libre) et qui étaient assez mal vus car ils étaient réputés pour séduire les jeunes filles.

Certaines danses commencent par un "appel à la danse". Chanteurs et/ou musiciens entonnent une mélodie ou un air lent permettant aux danseurs d'identifier la danse à venir et de se mettre en place en conséquence La grande majorité des danses, surtout les plus anciennes, sont des danses de groupe, en rond ou en cortège.

Cependant des danses-jeux existent ou ont été importées : An-dro retourné, bourrée deux temps, polka jeu, galop Nantais… etc.

Les danses bretonnes sont principalement issues des branles de la renaissance. La danse étant un des piliers de la culture bretonne.

Historiquement, aussi loin que l'on peut remonter (c'est-à-dire à la Renaissance), il existait deux danses bretonnes : La Gavotte et le Passepied

Les gavottes (y compris le kost ar c'hoadet la suite fisel), dériveraient des trihoris bretons.

 Les passepieds viendraient du Moyen âge (ainsi que probablement le pach pi). À partir de la Renaissance, les branlesse sont peu à peu propagés de la cour vers les classes populaires, Les branles simples ont donné l'hanter-dro.

Les branles doubles (qui dérivent de ronds plus anciens) ont donné l'an-dro, le tour, le pilé menu, le rond de Saint Vincent, les ronds guérandais, les contre-ronds, le rond pagan,...

La Dans Plinn, le Rond de Landeda et le Rond de Loudéac dériveraient également des branles d'influence française.

Les avant-deux, descendent des quadrilles.

Certaines danses en couple sont empruntées à l’est de l’Europe comme la mazurka ou la polka, à la Scandinavie comme le Cochinchine.

Les différentes danses ont continuellement évoluées et atteignent aujourd'hui une très grande diversification (on en compte près de 500).

Yaouank-Rennes.jpg     

  Gavotte des montagnes - Skolvan
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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 11:49

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Hiératique caresse

Paralysée dans la pierre

Mouvement de tendresse

 

 

 

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 10:54

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Clairière de la vie

Souffle frais d'un regard

Ou vert pré infini

Sont des raisons d'espoir 

 

Dans son aisance gracieuse

Elle rayonne de vie

Sensuelle et malicieuse

Gourmande à l'envie

 

Tonique et pétillante

Son sourire malicieux

D'une douceur émouvante

A éclairé les cieux

 

Toute mêlée d'émotions

Lueurs attendrissantes

D'humour sans concession

Et de pudeur touchante

 

Bouleversé de tendresse

Par sa féminité

Je vibre à la promesse

De moments partagés

 

Troublé par sa présence

D'une empathie sans fard

Déjà dans l'impatience

De pouvoir la revoir.

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 10:16

 

Si on ose une comparaison avec le monde végétal ou animal, on constate facilement que l’évolution de l’homme n’a pas simplement suivi les modifications de son environnement.

Caractérisé par une grande capacité d’observation et de raisonnement l’homme a fait progresser ses conditions de vie et développé des capacités nouvelles.

Chaque geste du quotidien a subit le filtre des déductions faites sur la base du respect et de la transgression.

Il est évident que pour progresser il est nécessaire de remettre en cause le bien fondé des choix antérieurs et ne pas hésiter à transgresser les connaissances  ancestrales. Une mauvaise adéquation avec les besoins réels se traduit par une sanction immédiate.  Après plusieurs innovations inadéquates, le respect s’impose face aux bon sens acquis au cours du temps.  

Dans ces conditions, le progrès est instantanément mesuré à l’aune des bénéfices ressentis par les usagers. Sur ces bases, l’esprit d’analyse progresse vite. Le bon sens s’impose de lui-même mais il a fort à faire pour exister face aux pouvoirs extravagants de toutes sortes.

Une vérité scientifique éclot toujours sur les cendres des certitudes précédentes. L’élaboration de nouveaux concepts n’aurait pu naitre du néant, nos vérités d’aujourd’hui ont poussées sur le terreau de toutes les hypothèses fausses qui ont été une à une démenties.

 L’observation scrupuleuse du fonctionnement de la nature environnante  à toujours fournis les plus grands bénéfices.

Le siècle des lumières et avec lui le progrès de la science ont dépassé les avancées techniques pour  étendre les bienfaits de la raison aux sciences sociales et politiques. C’est ainsi que la démocratie s’est révélée être un mode de fonctionnement le plus adéquate pour les sociétés humaines même si elle prend des formes bien différentes.

Les sciences et techniques modernes nous donnent une image bien différente de la notion de progrès.

Il y a une première confusion faite entre changement et progrès. La  nouveauté n’est plus assujettie au mieux

La motivation actuelle est basée très souvent sur la notion de marché. Le changement n’est plus motivé par une amélioration de vie mais par une nécessité de dégager du profit au plus vite. Le progrès est devenu une aliénation et certains sont tentés par un retour au passé dans plusieurs domaines mais souvent il est trop tard. C’est ainsi qu’on constate des expériences de vies très marginales en rupture totale avec le reste de la société.

Dans l’industrie de l’armement, les prouesses techniques évoluent sans cesse et l’efficacité des armes de guerre dépasse l’entendement. L’absurdité est poussée à son paroxysme quand on en vient à souhaiter produire de plus en plus pour simplement défendre un système économique et des emplois. A qui profite ce progrès technique ?

Dans la recherche pharmaceutique par exemple ce n’est pas l’efficacité d’une nouvelle molécule qui prévaut mais la non infériorité des effets.  Ainsi on compare une nouvelle molécule au médicament de référence en exigeant simplement des bénéfices identiques. La mauvaise prise en compte des bienfaits des médecines traditionnelles et de la phytothérapie, montre également que cette industrie que l’on souhaiterait au plus proche de l’homme ne montre aucun respect pour les acquis du passé.

Dans ce cas c’est la transgression qui prend le pas sur le respect, nous ne sommes plus sur les bases d’un résonnement humain cohérent raisonnable. L’individu est confronté à un système incohérent qui le dépasse.

 

Dans le domaine de l’art, les nouvelles techniques associées à une imagination décomplexée permettent d’explorer des voies nouvelles. Une forte culture artistique s’appuyant sur un riche patrimoine reste toujours le socle de tentatives expérimentales réussies. Au nom de la liberté d’expression, la créativité voit son champ d’action largement ouvert. Il est toutefois dommage que le respect en matière d’art ne soit basé trop souvent que sur l’argent avec des échelles d’évaluation  extravagante.

 Pour un parfait équilibre entre respect et  transgression, le progrès ne devrait pas être entre les mains du pouvoir de l’argent. Car l’appât du gain se substitue très vite à toutes autres notions de bienfait pour l’homme.

L’écologie nous invite à plus de respect de la mère nature, les transgressions n’ont-elles pas été déjà trop loin ?

L’agriculture s’est lancée dans une course effrénée vers plus de productivité sans se soucier des effets délétères sur les produits alimentaires et sur les sols eux-mêmes. Encore aujourd’hui on entend les céréaliers prôner la poursuite dans ce sens, soit disant pour nourrir le monde, alors que le problème de la faim n’est lié qu’à un problème de répartition des richesses et au développement de productions locales.     

Sur un plan individuel, le fils pour évoluer à besoin de « tuer le père » tout en lui accordant  respect et admiration pour son existence, avec ses erreurs et ses réussites.

La vie n’est en réalité qu’un passage de témoin continu. Nous profitons, non seulement des connaissances mais surtout de cette conscience de l’humanité qui nous a précédé. A nous de savoir l’écouter correctement.

Notre enveloppe corporelle n’est faite, entre autres,  d’atomes de carbone,  qui reconstitueront la vie  à nouveau dans un nouvel organisme. L’essentiel est immatériel, à la naissance on nous confie cette matière élaborée de génération en génération, à nous de redéposer dans le pot commun un petit peu plus de richesse morale, culturelle et humaine que ce qui nous a été confié.

Ce bien de l’humanité dépasse largement le simple domaine  des connaissances. Ce sont les valeurs humaines faites de sensibilité, de raison  et de sens moral qui donnent un sens  au fait d’exister. Alors continuons la transgression dans tous les domaines mais gardons toujours du respect pour les valeurs anciennes et pour ceux qui les ont construites.

Le chemin est encore long, la barbarie a toujours cours, l’inégalité est loin d’être éradiquée et le paradis sur terre n’est pas de ce monde.

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 08:28

 

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Une photo ancienne

Silhouettes à la fin du jour

Mes propres enfants

 

Hier l’ombre d’une famille

Aujourd’hui mon désespoir.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 23:33

 

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Toutes les belles roses ont leurs épines

 

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Toutes ces jolies  femmes

 Sophistiquées, aguichantes

Fardent leurs épines

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 14:27

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 Le kilt  est un habit traditionnel des hommes des Hautes Terres (Highlands) d’Ecosse. Il est généralement fait de pure laine aux motifs colorés d'un « tartan ».

Il s'agit du vêtement traditionnel des hommes  des Highlands écossais depuis le XVI eme Siècle. Depuis, il est associé de manière plus large  à l'héritage celtique à travers le monde.

Les Irlandais ont aussi leurs kilts, soit de couleur unie utilisés principalement dans les pipes-bands, soit en tartan, mais avec des tons différents de ceux de l’Écosse.

Les kilts ont aussi fait leur réapparition il y a deux siècles au Pays de Galles et en Cornouailles pour les grandes occasions.

L’histoire raconte que  Marie Stuart, reine d’écosse par son père et reine de France par son mariage accordera aux Bretons le droit de porter le kilt en remerciement des services rendus dans les combats contre les anglais.

Dans l’esprit de renaissance celtique, le kilt a fait naturellement son apparition en  Bretagne

Il existe un Tartan National Breton créé en mars 2002.

Pour le porter moi-même à l’occasion de fêtes, je sais qu’une question revient fréquemment. Quand on demande aux Écossais ce qu’ils portent sous leur kilt, ils ont une réponse toute faite : « The future of Scotland » (L'avenir de l'Écosse).

Le bar "La truie et sa portée" est un des hauts lieux de la danse Bretonne durant le festival interceltique à Lorient.  

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 22:49

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Nul doute possible

Il ne peut s’agir

De ces demoiselles coiffées

Comme on en voit

De la région de Cappadoce

Du puy de Dôme ou du Colorado

Celles-ci ont poussé du néant

Pour cracher le feu primaire

Car les flammes de l’enfer

Evacuent  sans préavis

De la roche en fusion

Par toutes les fissures

La lave expulsée

Est sortie sous pression

Se solidifiant instantanément

Avec le froid intense

Qui règne à l’extérieur.

Ces arborescences étranges

Figées pour l’éternité

Elles apportent au décor

Un étrange envoutement.

Peuplés d’esprits du milieu

Monde soliptique

De rêveries magmatiques

Seule la pensée pure

S’extrait de ce chaudron.

Bouillonnement originel

 Des visions poétiques

Emotions pures

A ciseler avec passion

Cette beauté brute

Bien vite pervertie

Par l’exigüité de la réflexion

Et l’infâme mesquinerie

Du genre humain.

Etrange découverte

Du magma des consciences

Où se retrouveront mêlées

Nos âmes usagées

Et l’essence corrompue

 De nos êtres déficients

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 11:52

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Une exposition de dessins de Titouan Lamazou vient de fermer ses portes à la cité de la voile de Lorient.

Je connaissais déjà son travail sur des portraits de femmes dans le monde entier. J’ai été très surpris du nombre de pays parcourus et des portraits féminins accumulés.

Titouan, une contraction familière de son enfance qui vient de petit Antoine.

 

A 17 ans, il fait l'Ecole nationale des beaux-arts, mais, déçu par l'enseignement, trop conventionnel à son goût. Il s'embarque sur différents bateaux, à Marseille, aux Baléares, aux Canaries. Les hasards des rencontres dans le monde de la mer lui à manœuvrer les voiliers  en compagnie d'Yvon Fauconnier, puis d'Eric Tabarly. Sur sa lancée, il décroche un joli palmarès : deuxième du BOC Challenge en 1986, podiums dans plusieurs transats en 1988 et 1989, Premier du Vendée -globe, course autour du monde sans escale. Passionné de voyages avec des moyens de transport très variés, il fait aussi d'autres traversées, au Groenland, avec jean louis Etienne, ou dans le désert marocain. Durant ses voyages,  Lamazou remplit des carnets de croquis, de dessins et de notes.

Il choisit de dessiner des femmes, d’après lui plus expressives et plus en phase avec le monde qui change. Il utilise ses talents de séducteur et sa curiosité sans limite.

Il a été nommé artiste de l’UNESCO pour la paix.

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 18:30

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Au petit matin

Les forains sont sur la place

Les manèges s’animent

 

Cris et musiques se confondent

La fête a conquit la ville

 

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