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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 08:36

hollande-premieres-mesures-1-.jpg   2281317795364-1-.jpg

Même si pour des besoins électoralistes ces deux présidents se sont revendiqués de gauche, je n’ai jamais été dupe de la supercherie mais c’est bien sous cette étiquette usurpée qu’ils se sont fait élire par des électeurs de bonne foi.   

Dans ma famille, en politique, la gauche  représentait des valeurs d’humanisme.  J’ai été éduqué sur les bases du front populaire et sur le programme du conseil national de la résistance.

Si Léon Blum amorce les réformes en 1936, je n’ai toutefois pas oublié qu’il écrivait : « Nous ne sommes que les gestionnaires fidèles du capitalisme ».  

On m’avait expliqué l’histoire de ces luttes populaires pour que je comprenne bien que les droits sociaux dont nous bénéficions avaient été conquis de haute lutte par la classe ouvrière.

J’avais été admiratif d’Ambroise Croizat et de ses camarades qui en quelques mois avait mis sur pied  la sécurité sociale qui encore aujourd’hui représente la plus belle conquête sociale qui représente un exemple pour le monde entier.

Après la nationalisation de l’énergie et des usines Renault, la poste et le chemin de fer constituaient des services publics sûrs et efficaces.

Les trains arrivaient à l’heure, même s’il fallait voyager de nuit de longues heures pour aller du nord au sud de la France. Le courrier acheminé rapidement à destination, souvent distribué deux fois par jour dans les grandes agglomérations. Il n’était nul besoin de contracter une assurance pour que son colis arrive à bon port. Choisir la profession d’instituteur dénotait d’une certaine noblesse d’esprit, les enseignants étaient respectés et sans qu’on songe à les stigmatiser pour les vacances scolaires en les désignant comme des profiteurs.

Les chômeurs n’étaient pas encore des demandeurs d’emploi suspectés de se la couler douce en abusant du système. Les vieux bénéficiaient d’une retraite bien méritée sans qu’ils aient besoin de capitaliser en plus toute leur vie. Tous ses droits étaient payés par les cotisations sociales au compte de la solidarité avant qu’on ne les travestisse en charges sociales responsables de la fermeture des entreprises.

Avec l’avènement de la cinquième république, le système présidentiel semblait conçu pour un pouvoir sans partage de la droite. Alors en 1981 quand François Mitterrand est élu, il est accueilli  par une liesse populaire digne des espoirs de toute la gauche réveillés en mai 68.

Dans ma famille, si l’évènement est d’importance, une certaine méfiance est de mise. Militant de longue date, mon père ne pouvait oublier le passé de  François Mitterrand, ce nouveau leader de l’union de la gauche. Pourtant à cette époque personne ne parle de l’engagement de jeunesse dans les croix de feu, son implication auprès du gouvernement de Vichy, son élection comme député de droite dans la Nièvre en 1946, sa décision en tant que ministre de l’intérieur de faire réprimer sévèrement  les mineurs grévistes dans le nord, sa position pour l’Algérie Française dans les années 50, son opportunisme et son anti-communiste de toujours.

Pendant dix huit mois, un nouveau gouvernement  mené par Pierre Mauroy fait illusion.  Les 39 heures, la retraite à 60 ans, la 5e semaine de congés payés, etc.…le bilan social, et culturel est positif. Mais cela ne dure pas et rapidement les salaires sont bloqués malgré l’inflation grandissante et le chômage augmente.  Dans le même temps, les charges sur les entreprises sont diminuées à partir de 1984, le taux d'imposition baisse, ainsi les marges des entreprises privées augmentent. Tous ces avantages fiscaux accordés aux entreprises mettront à mal les caisses de la sécurité sociale. Une politique néo-colonialiste persiste en Afrique aggravant encore les conditions financières de ces jeunes républiques.

Arrivent les premières nationalisations qui vont sonner la fin des services publics.

Seule l’abolition de la peine de mort honorera ces années du pouvoir de cette gauche qui ne mérite plus ce nom depuis longtemps.

L’ère Mitterrand dénaturera de façon durable l’image de la gauche véritable. Dès lors la notion d’alternance devient tout à fait normale car la différence de politique entre les deux camps n’est pas perceptible.

Sous Chirac, les démantèlements des services publics et du tissu  industriel se poursuivent avec des délocalisations de plus en plus nombreuses. Mitterrand avait ouvert la voie de la mondialisation, elle s’accélère encore.

Après Maastricht, la gouvernance Européenne libérale et anti démocratique  est accélérée. Alors que par référendum les Français s’expriment clairement contre le traité de Lisbonne en contradiction totale avec la classe politique et toute la presse réunie, le congrès réunit à Versailles entérine tout de même le traité au mépris de la volonté populaire clairement exprimée.

Tous les ténors du parti Socialiste se montrent complices de cette atteinte à la démocratie. En associant leurs voix aux partis de droite, ils livrent la France à la loi du marché.

Désormais la banque centrale Européenne  ne joue plus son rôle, seuls les banques privés vont pouvoirs prêter l’argent aux gouvernements à des taux de plus en plus élevés en se référant à des agences de notation fantômes.

En 2005, la démarcation droite/ gauche devient claire. Le PS montre encore une fois son vrai visage.

Avec Sarkozy l’électorat vibre aux échos populistes. L’attaque des acquis sociaux est ouvertement revendiquée en jetant le discrédit sur les enseignants, les chômeurs, les retraités, les immigrés… accusés de profiter du système alors qu’une part de plus en plus belle est faite aux actionnaires des grands entreprises. Avec arrogance Sarkozy demande aux travailleurs de travailler plus alors que le nombre de chômeurs augmente. Au bilan calamiteux sur le pouvoir d’achat des citoyens et contre la dette publique, s’ajoutent de nombreuses enquêtes en cours sur les trafics d’influence et autres affaires politico-financières.

Face à lui François Hollande se fait élire facilement sur des propositions de gauche dont aucune ne sera réellement mise en place.

Stopper les stocks options et encadrer les bonus, interdire aux banques d’exercer dans les paradis fiscaux, renégociation du traité européen en privilégiant la croissance et l’emploi et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne, les revenus du capital taxé au même titre que les salaires, rétabli l’impôt sur la fortune,…Tout est vite oublié. Les promesses électorales ne valent que durant quelques semaines, le temps d’obtenir un blanc-seing pour cinq ans. Vive la démocratie !

Non seulement ces promesses sont restées lettres mortes mais le nouveau président s’acharne à poursuivre la même politique de rigueur que son prédécesseur. 

Bien au contraire, alors que rien n’est fait pour sauver l’emploi, rien contre les fermetures spéculatives d’entreprises, le gouvernement  offre 23 milliards aux patrons sans aucune contrepartie. La fiscalité des revenus modestes augmente et le pouvoir d’achat des Français diminue.

Seule réaction face à une large défaite aux municipales, la nomination de Manuel Valls, n’annonçait aucun changement de stratégie. Cet ancien ministre de l’intérieur qui s’était illustré par son acharnement sur les Roms, son opposition aux thèses écologistes, et ses polémiques contre la ministre de la justice, ne pouvait pas mettre en œuvre la politique sociale nécessaire. 

Faire payer les intérêts de la dette payés aux banques privées avec les retraites et les prestations sociales, voilà une belle idée de gauche !

 C'est plus de 1300 milliards d'euros d'intérêts que nous avons payé en 35 ans et nous continuons à rembourser à raison de près 120 millions d'euros par jour, aux déjà plus riches, qui peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêts.

Non les défaites du PS ne sont pas des défaites de la gauche. Ce parti ne défend aucune des valeurs d’humanisme et de progrès social. Avant que les Français soient vraiment attirés par le populisme, il faudrait tout de même qu’un jour on essaie une vraie politique de gauche. 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:01

toqueville-1-.jpgL’histoire s’invite souvent dans notre actualité quotidienne.

 

Alexis de Tocqueville : Discours à la Chambre des Députés du 27 janvier 1848   

« […] Messieurs, je ne sais si je me trompe, mais il me semble que l’état actuel des choses, l’état actuel de l’opinion, l’état des esprits en France, est de nature à alarmer et à affliger. Pour mon compte, je déclare sincèrement à la Chambre que, pour la première fois depuis quinze ans, j’éprouve une certaine crainte pour l’avenir ; et ce qui me prouve que j’ai raison, c’est que cette impression ne m’est pas particulière : je crois que je puis en appeler à tous ceux qui m’écoutent, et que tous me répondront que, dans les pays qu’ils représentent, une impression analogue subsiste ; qu’un certain malaise, une certaine crainte a envahi les esprits ; que, pour la première fois peut-être depuis seize ans, le sentiment, l’instinct de l’instabilité, ce sentiment précurseur des révolutions, qui souvent les annonce, qui quelquefois les fait naître, que ce sentiment existe à un degré très grave dans le pays. […]

Si je jette, messieurs, un regard attentif sur la classe qui gouverne, sur la classe qui a des droits et sur celle qui est gouvernée, ce qui s’y passe m’effraie et m’inquiète. … Ce que j’y vois, messieurs, je puis l’exprimer par un mot : les mœurs publiques s’y altèrent, elles y sont déjà profondément altérées ; elles s’y altèrent de plus en plus tous les jours ; de plus en plus aux opinions, aux sentiments aux idées communes, succèdent des intérêts particuliers, des visées particulières, des points de vue empruntés à la vie et à l’intérêt privés.

 […] Or, qu’est-ce que tout cela, sinon une dégradation successive et profonde, une dépravation de plus en plus complète des mœurs publiques ? Et si, passant de la vie publique à la vie privée, je considère ce qui se passe, si je fais attention à tout ce dont vous avez été témoins, particulièrement depuis un an, à tous ces scandales éclatants, à tous ces crimes, à toutes ces fautes, à tous ces délits, à tous ces vices extraordinaires que chaque circonstance a semblé faire apparaître de toutes parts, que chaque instance judiciaire révèle ; si je fais attention à tout cela, n’ai-je pas lieu d’être effrayé ? N’ai-je pas raison de dire que ce ne sont pas seulement chez nous les mœurs publiques qui s’altèrent, mais que ce sont les mœurs privées qui se dépravent ? Et remarquez, je ne dis pas ceci à un point de vue de moraliste, je le dis à un point de vue politique ; savez-vous quelle est la cause générale, efficiente, profonde, qui fait que les mœurs privées se dépravent ? C’est que les mœurs publiques s’altèrent. C’est parce que la morale ne règne pas dans les actes principaux de la société, qu’elle ne descend pas dans les moindres. C’est parce que l’intérêt a remplacé dans la vie publique les sentiments désintéressés, que l’intérêt fait la loi dans la vie privée.

[…]

Messieurs, si le spectacle que nous donnons produit un tel effet vu de loin des confins de l’Europe, que pensez-vous qu’il produit en France même sur ces classes qui n’ont point de droits, et qui, du sein de l’oisiveté à laquelle nos lois les condamnent, nous regardent seuls agir sur le grand théâtre où nous sommes ? Que pensez-vous que soit l’effet que produise sur elles un tel spectacle ? Pour moi, je m’en effraye. On dit qu’il n’y a point de péril, parce qu’il n’y a pas d’émeute ; on dit que, comme il n’y a pas de désordre matériel à la surface de la société, les révolutions sont loin de nous. Messieurs, permettez-moi de vous dire, avec une sincérité complète, que je crois que vous vous trompez. Sans doute, le désordre n’est pas dans les faits, mais il est entré bien profondément dans les esprits  Ne voyez-vous pas que, peu à peu, il se dit dans leur sein que tout ce qui se trouve au-dessus d’elles est incapable et indigne de les gouverner ; que la division des biens faite jusqu’à présent dans le monde est injuste ; que la propriété y repose sur des bases qui ne sont pas des bases équitables ? Et ne croyez-vous pas que, quand de telles opinions prennent racine, quand elles se répandent d’une manière presque générale, quand elles descendent profondément dans les masses, elles amènent tôt ou tard, je ne sais pas quand, je ne sais comment, mais elles amènent tôt ou tard les révolutions les plus redoutables ? Telle est, messieurs, ma conviction profonde ; je crois que nous nous endormons à l’heure qu’il est sur un volcan; j’en suis profondément convaincu.

 […]

Je vous disais tout à l’heure que ce mal amènerait tôt ou tard, je ne sais comment, je ne sais d’où elles viendront, mais amèneront tôt ou tard les révolutions les plus graves dans ce pays ; soyez-en convaincus. Lorsque j’arrive à rechercher dans les différents temps, dans les différentes époques, chez les différents peuples, quelle a été la cause efficace qui a amené la ruine des classes qui gouvernaient, je vois bien tel événement, tel homme, telle cause accidentelle ou superficielle ; mais croyez que la cause réelle, la cause efficace qui fait perdre aux hommes le pouvoir, c’est qu’ils sont devenus indignes de le porter.

Songez, messieurs, à l’ancienne monarchie ; elle était plus forte que vous, plus forte par son origine ; elle s’appuyait mieux que vous sur d’anciens usages, de vieilles mœurs, sur d’antiques croyances ; elle était plus forte que vous, et cependant elle est tombée dans la poussière. Et pourquoi est-elle tombée ? Croyez-vous que ce soit par tel accident particulier ? Pensez-vous que ce soit le fait de tel homme, le déficit, le serment du jeu de paume, La Fayette, Mirabeau ? Non, messieurs ; il y a une cause plus profonde et plus vraie, et cette cause c’est que la classe qui gouvernait alors était devenue, par son indifférence, par son égoïsme, par ses vices, incapable et indigne de gouverner.

Voilà la véritable cause. Eh ! Messieurs, s’il est juste d’avoir cette préoccupation patriotique dans tous les temps, à quel point n’est-il pas juste de l’avoir dans le nôtre ? Est-ce que vous ne ressentez pas, messieurs, par une sorte d’intuition instinctive, qui ne peut pas se discuter, s’analyser peut-être, mais qui est certaine, que le sol tremble de nouveau en Europe ? Est-ce que vous n’apercevez pas… que dirai-je ? un vent de révolution qui est dans l’air ? Ce vent, on ne sait où il naît, d’où il vient, ni, croyez-le bien, qui il enlève ; et c’est dans de pareils temps que vous restez calmes en présence de la dégradation des mœurs publiques, car le mot n’est pas trop fort.

On a parlé de changements dans la législation. Je suis très porté à croire que ces changements sont non seulement utiles, mais nécessaires : ainsi je crois à l’utilité de la réforme électorale, à l’urgence de la réforme parlementaire ; mais je ne suis pas assez insensé, messieurs, pour ne pas voir que ce ne sont pas les lois elles-mêmes qui ne sont, en définitive, que le détail des affaires, non ce n’est pas le mécanisme des lois qui produisent les grands événements : ce qui fait les grands événements, messieurs, c’est l’esprit même du gouvernement. Gardez les lois si vous voulez ; quoique je pense que vous auriez tort de le faire, gardez-les; gardez même les hommes, si cela vous fait plaisir, je n’y fais aucun obstacle ; mais, pour Dieu changez l’esprit du gouvernement, car je vous le répète, cet esprit-là vous conduit à l’abîme ! »


Vous retrouverez ’intégralité de ce discours prophétique d’Alexis de Tocqueville, directement sur le site de l’Assembllée nationale

  http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Tocqueville1848.asp

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 07:33

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A lire gratuitement sur le site :

http://fr.scribd.com/doc/209384062/15-BONNES-RAISONS-DE-S-INTERESSER-de-pres-A-LA-MONNAIE

 

Un petit effort de lecture de ces quarante pages pour mieux comprendre notre économie et les sources de l'injustice sociale


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 10:20

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Enfant, tout nous semble promis. En voyant les adultes, on est impressionné par ce que font nos parents et en admiration face à tant d’exploits réalisés au quotidien dans le monde qui nous entoure. Notre désir est de grandir au plus vite pour entrer dans ce monde d’adulte qui paraît si attrayant. Déchiffrer le journal ou monter sur un vélo deviennent des épreuves à réaliser pour être admis dans le monde des grands.

Certains se voient pompiers, docteurs ou cosmonautes. On ne doute pas d’être capable de toutes les prouesses vues à la télévision, mais en se confrontant à la réalité, on découvre nos difficultés dans les activités, particulièrement sportives et artistiques à l’école ou extrascolaires. Sauter toujours plus haut, courir plus vite que les autres ou apprendre à jouer d’un instrument de musique, relèvent d’efforts insurmontables. L’évolution de nos progrès est si lente que notre détermination est vite émoussée.  C’est le désappointement et le découragement qu’il nous faut admettre et digérer. Encouragé par les parents, on se concentre sur les domaines qui semblent le mieux nous réussir. Chaque avancée est saluée par notre entourage mais la route semble bien longue avant d’atteindre les succès que l’on avait imaginés. Les plus doués d’entre nous trouvent leur épanouissement, d’autres finissent par capituler par désenchantement et la pression de leur entourage.   

Avec la compétition qui nous est imposée, les échecs successifs sont parfois cruels. Nos rêves ainsi confrontés à la réalité laissent place à une certaine désillusion.  

A l’adolescence,  on a déjà abandonné un bon nombre de nos ambitions et le doute s’installe dans notre vie, même dans les domaines pour lesquels on a quelques satisfactions, une crainte subsiste. Cette remise en question est difficile et nous pousse à l’isolement. En dehors de quelques uns qui soutenus fermement par leur entourage, se réalisent dans un domaine particulier, les hésitations nous envahissent parfois au point de nous inhiber totalement.

 Cette époque de notre vie est délicate et douloureuse. Avant de bien se connaitre et s’accepter tel qu’on est, le monde semble parsemé d’embuches. Face à l’image d’un ainé, parent ou ami, l’adolescent se construit par imitation de son modèle mais peut aussi prendre radicalement le contre-pied par une profonde aversion.

Petit à petit, on se concentre sur nos points forts en faisant au mieux pour être à la hauteur des attentes de notre famille. Des limites s’imposent à nous dont on sent bien qu’elles nous imposent de revoir à la baisse la plupart de nos ambitions.

Sur le plan intellectuel, les examens et les concours vont contribuer à fixer notre situation dans la société. Malgré un réel potentiel, certains sont déjà définitivement mis au banc de la société et pour eux le chemin sera encore plus difficile.

En participant à des épreuves sportives, la confrontation est aussi sans appel et nous fait prendre conscience de notre vrai niveau. Dans tous les cas la pression est très forte et certains peuvent lâcher prise.

En vieillissant on réalise l’étendue de nos imperfections. On transige, on s’adapte pour trouver notre place dans le monde du travail. On fait l’expérience des humiliations quotidiennes face à tous les pouvoirs auxquels ont est assujettis. En dehors du soutien de quelques amis, la société se révèle féroce, avec le plus souvent une absence totale de solidarité qui entraîne jalousies et rivalités à tous les niveaux.

Le couple est bien la sphère où l’on souhaite trouver un refuge d’entente mutuelle et de soutien indéfectible. L’alchimie entre les deux époux n’est possible qu’avec  partage, indulgence et compréhension. S’il existe une rivalité dans cette intimité, l’échec est assuré et les blessures sont lourdes de conséquences.

 On apprend à se connaitre, chaque jour un peu plus. Avec stupeur on s’aperçoit que l’on retrouve dans nos pensées et nos comportements, les mêmes défauts que ceux qui nous agaçaient tant chez nos parents. Cela nous incite à beaucoup plus de tolérance et de compréhension vis-à-vis de notre famille.

La leçon n’est pourtant pas suffisante pour éviter les travers de notre propre éducation pour construire une famille et élever des enfants. Le plus souvent, on ne peut s’empêcher de reproduire les mêmes erreurs, en laissant place aux non-dits en oubliant combien nous-mêmes avons pâtis de ce manque de communication. Par manque d’attention et excès de pudeur, on laisse passer les bonnes occasions en pensant que plus tard il sera toujours possible de réagir, alors qu’il n’en est rien.

 

L’âge aidant on assume nos manques plus facilement et on regarde la vie avec plus de lucidité. Si les frustrations sont bien digérées, il est même possible de trouver un certain confort de vie. Il est de toutes façons trop tard pour s’amender, le monde autour de nous continue de tourner sans qu’on prendre de l’emprise sur lui.

Alors qu’on était près à tout, on se découvre bon à rien.

Chacun s’accommode de ses remords comme de ses regrets, même si on exprime des excuses à tous ceux que l’on a pu décevoir, on ne peut qu’assumer les conséquences. On comprend un peu tard, qu’il est impossible de revenir en arrière et encore moins d’effacer toutes les plus mauvaises pages de notre vie. L’existence qui s’écrit au jour le jour n’est pas un brouillon dont on aura ensuite l’occasion de retranscrire au propre, toutes les tâches et les ratures apparaitront quoi qu’on y fasse.

Un moment de fragilité ou d’inattention peut avoir de lourdes conséquences. Même si on admet ne pas avoir toujours été à la hauteur de la situation, il s’avère impossible d’être pardonner. Chaque parole trop hâtivement prononcée, chaque prise de décision malencontreuse, sera profondément gravée. Nos faiblesses ne peuvent en aucune façon nous valoir de l’indulgence. Pour nos proches, l’amour ne peut exister sans preuves d’amour et toutes les bonnes intentions ne suffisent pas à combler les carences.  

A l’heure du bilan, il n’est nullement question de réussite sociale, de popularité ou même de fortune amassée. On ne fait pas obligatoirement preuve d’indulgence pour soi-même car nos défaillances s’imposent à nous avec trop d’évidence.

N’étant pas croyant, la notion de jugement dernier m’est totalement étrangère. Mais sans redouter une justice divine, je sais que la vie, elle-même, suffit à faire perdre leur superbe à tous ceux dont l’arrogance à fait perdre l’humilité nécessaire. Au regard de l’insignifiance de notre passage sur terre, une certaine modestie s’impose.

Obligé d’affronter notre profonde vérité en face, une seule chose importe, trouver une certaine dignité dans l’ensemble de cette existence chaotique. Aux yeux de notre famille et des quelques personnes qui nous sont proches et malgré les faiblesses de la nature humaine, a-t-on fait face correctement à nos responsabilités en toutes circonstances ?    

 

Personnellement, je ne réclame aucune indulgence et puis, comment être déçu d’un homme dont on n’attendait rien ?

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 12:43

bonnets-rouges_scalewidth_630-1-.jpg

Sur fond de chômage et de difficultés économiques, il règne en Bretagne un climat de rébellion. Si la manifestation contre l’Ecotaxe cristallise brusquement tous les mécontentements, le mouvement de contestation regroupe des combats bien différents.

En effet alors que les ouvriers de l’industrie agro-alimentaire vient défendre les emplois menacés, viennent en soutien les patrons du Médef, les agriculteurs productivistes de la FNSEA, les transporteurs routiers qui amènent dans les super marchés les avocat du Chili, les fraises d’Espagne et les crevettes d’Equateur, les poids lourds qui livrent les tourteaux de Soja venus du Brésil pour nourrir le bétail, la grande distribution et leur combat du travail dominical, les identitaires fascistes de Jeune Europe et quelques groupements nationalistes Bretons…

Alors lorsqu’Armor lux dans un magnifique coup de pub fournit quelques centaines de bonnets rouges, le rapprochement est vite fait avec la révolte historique du 17eme siècle.

 

Rappel historique de la révolte des Bonnets rouges.

Le  3 avril 1675,  quand quelques manifestants cassent quelques vitres à  Rennes, on est loin de se douter que débute en Bretagne une révolte que l’on appellera la révolte des Bonnets rouges.

Englué dans la guerre de Hollande depuis trois ans, le roi, en manque de financement, décide de lever de nouveaux impôts : Une taxe sur le papier timbré, une taxe sur le tabac, une taxe sur les objets en étain. Au delà de ces impôts plane la menace d’introduire l’impôt sur le sel, la gabelle, dont elle est exemptée.

Les bretons ont d’autres bonnes raisons d’être mécontents d’un roi qui ne respecte pas les droits du parlement et les « libertés bretonnes », garanties issues du traité d’union de la Bretagne à la France .Partout le processus est le même. Les bureaux de papier timbré ou de marquage de vaisselle en étain sont pillés.

A Nantes, le duc de Chaumes, gouverneur de Bretagne est assiégé le 3 juin dans son château. Humilié, il cache au roi dans ses rapports la gravité de l’agitation.

Les campagnes se révoltent à leur tour, particulièrement en Basse Bretagne (Vannetais, Cornouaille, Trégor, Léon).

 Les insurgés du Poher choisissent un bonnet rouge comme signe de ralliement, ceux du pays bigouden, un bonnet bleu.

 

C’est à Carhaix que va se situer le centre de la révolte.

 

Le samedi 6 juillet, un groupe de paysans et d’artisans conduits par Sébastien Le Balp, ancien notaire royal à Carhaix, sorti de prison pour vol en 1674, attaque et pille la résidence de Claude Sauvan, fermier des devoirs à Carhaix.

 

Quelques jours plus tard, on passe de la révolte antifiscale à la révolte antiseigneuriale  

 

Face à l’arrivée attendue à Carhaix du gouverneur de Chaulnes avec une armée de 6 000 hommes, Le Balp, chef des Bonnets rouges, dispose d’une troupe de 30 000 paysans  mais  veut constituer une armée capable de résister.

Il investit  le château du Tymeur à Poullaouen près de Carhaix, dont le propriétaire, le marquis de Montgaillard, qu’il connaît bien.

Alors que Le Balp est venu pour négocier ,profitant d’un instant d’inattention de Le Balp, le marquis de Montgaillard  le tue d’un coup d’épée. Le Balp mort, la troupe des Bonnets rouges est désorganisée et les paysans s’enfuient après avoir incendié le château.

 

La révolte se termine, la répression démarre aussitôt après la mort de Sébastien Le Balp et s’amplifie dès que des troupes pénètrent en Bretagne  (A Rennes  le 12 octobre)

Il est difficile de faire un bilan global de la répression car le roi ordonne la destruction de toutes les archives judiciaires concernant la rébellion. Seuls restent visibles, dans le pays Bigoudin, les destructions de clochers d’églises.

Les Etats de Bretagne acceptent l’année suivante une augmentation de toutes les demandes financières. Par contre la gabelle ne sera jamais instaurée en Bretagne

Les rapprochements des paysans avec une partie de la bourgeoisie annonce déjà 1789

 

En conclusion

En dehors des bonnets rouges choisi comme emblème, la comparaison s’arrête là. Lorsqu’on connait la fin malheureuse de cette lutte, on peut s’interroger sur l’intérêt de cette référence historique.

Tout cela ne doit pas cacher les véritables difficultés des ouvriers de l’industrie agroalimentaire et du monde paysan en général qui s’enfoncent dans  ses choix catastrophiques qui oublient de produire local pour consommer local.  

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 06:39

531919_494221210639029_440394595_n-1-.jpgDepuis la révélation de l’affaire Cahuzac, Monsieur Copé nous explique que l’honnêteté à changer de camps.Pourtant Les fraudeurs du fisc français peuvent compter sur des soutiens chez les députés… de droite.

Le texte, déposé cinq jours avant que Jérôme Cahuzac passe aux aveux, le 2 avril, est d’une rare mansuétude.

Le principe était de  créer une « taxe forfaitaire » de 5 % sur les capitaux rapatriés, accompagnée d’une « franchise d’impôt pour les capitaux rapatriés investis dans la création ou la reprise d’entreprises françaises ». 5%, c’est-à-dire moins que la plus faible tranche d’imposition sur le revenu ! …
La proposition, nous dit Monsieur Ciniéri, ne cautionne en « aucun cas des pratiques douteuses, mais cherche au contraire à relancer la croissance en France ».  
L’idée n’est pas nouvelle. Fin 2008, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer avait déjà proposé une telle mesure.
L’amnistie aboutirait à « aider ceux qui ont quitté le navire en s'en mettant dans les poches », avait déclaré Martin Hirsch, ancien Haut commissaire aux solidarités actives dans le gouvernement Fillon.

Autre prérogative douteuse des parlementaires : A quand la suppression de la "réserve parlementaire", ces enveloppes que les députés et les sénateurs distribuent, selon leur bon vouloir sans aucune transparence, aux associations et aux projets d'aménagements ? La réserve parlementaire s'élève à 150 millions d'euros par an.

 

 

Au-delà du fonctionnement parfois ténébreux de ces mandats électifs, qu’en est-il de la démocratie ? 

Quand Monsieur Balkany pris la main dans le sac à détourner des biens publics dans sa commune de Levallois, est réélus par les habitants comme si de rien n’était, je pense que les électeurs se montrent parfois totalement irresponsables. Mais que dire de la communauté politique gauche et droite réunies quand elle signe le traité de Lisbonne que la population à rejetée clairement par référendum ?

Noam Chomsky dans « La fabrication du consentement » en 2008 avance que dans une société démocratique, la ligne politique défendue n'est jamais énoncée mais seulement sous-entendue. Ainsi, les débats et les dissensions nécessaires pour soutenir que la liberté règne[], se situent uniquement dans le cadre d'un «consensus largement internalisé ».

En somme la classe politique seule sait ce que dont nous rêvons et ce dont nous avons besoin. La démocratie est sauve alors que tout est fait pour louer la pensée unique dans les médias grâce à des « experts » qui nous font la leçon sur un ton supérieur sans laisser place à la contradiction.

Au final, la « gauche » est élue sur un programme socio-démocrate qui refuse de dire son nom et faisait pire encore que les néolibéraux pur jus.

Je ne crie pas gauche-droite tous pourris, mais il est urgent qu’on entende énoncer de vraies idées de gauche.

Avec une nouvelle constitution écrite par une assemblée constituante élue, nous pourrions sans doute enfin décider ...

-Que politique ne soit pas un métier,

-Qu’au-delà du deuxième mandat ils doivent revenir dans la société civile, -Qu’après deux échecs devant les électeurs ils doivent renoncer à cet honneur de défendre le bien public,

 -Qu’il faut sans doute que seule une femme puisse succéder à un homme et vis et versa,

-Que toutes les grandes décision locales ou nationales doivent être entérinées par les électeurs…  

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 06:35

exigez-le-meilleur.jpgLes indemnités peuvent cumulées de 8 100 euros, sans compter les frais divers. Un maire d'une ville de 30 000 habitants gagne 3 350 euros. Un président d'une communauté d'agglomération gagne 4 000 euros par mois. Le salaire d'un député est de 5 126 euros. Celui d'un ministre est de 13 471 euros. A chaque fois, il y a des indemnités censées couvrir les frais liés à la fonction. Les députés perçoivent une indemnité de frais de mandat de 6 223 euros. Et un élu local peut se verser une indemnité de frais d'emploi de 949 euros.
Quand un responsable politique cumule les mandats, il cumule les salaires et les indemnités. Un député-maire, président d'une communauté d'agglomération pourra ainsi cumuler son salaire de député (5 123 euros), de maire (environ 4000 euros) et de président de communauté d'agglomération (un peu plus de 3 000 euros), tout en touchant des indemnités de frais de mandat et de frais d'emploi. En d'autres termes, un cumulard peut cumuler plus de 14 000 euros par mois en salaire, sans compter plus de 6000 euros de frais divers.

La loi de 1992 fixe donc une limite dans le cumul de salaires. En théorie, un responsable politique ne peut cumuler plus de 8 100 euros de salaires. Sauf que la loi de 1992 a prévu un dispositif bien curieux : si un homme politique dépasse le plafond de 8 100 euros, il peut désigner un de ses collègues pour lui reverser le trop plein perçu. C'est le principe du "reversement" : un élu local peut verser le surplus de ses indemnités à un autre élu local de son choix. La loi de 1992 n'est donc pas destinée à faire des économies à l'Etat, mais à mieux répartir la richesse entre élus.
Par conséquent, un député-maire qui cumule plus de 14 000 euros de revenus par mois, peut désigner un autre élu pour que celui-ci perçoive les 6 000 euros de surplus. Entre amis rien ne se perd.

Pour travailler l'équivalent de trois temps plein par semaine et assumer la charge de travail, il suffit de déléguer.
Comme les responsables politiques cumulent, ils ne peuvent assumer l'ensemble de leurs fonctions, ils embauchent donc des collaborateurs. Par exemple les députés-maires s'entourent de nombreux collaborateurs qui effectuent le travail de fond à leur place.

Au final, la collectivité paye donc plusieurs fois pour la même tâche : le salaire du responsable politique et des collaborateurs qui effectuent réellement le travail.

Le cumul des mandats électifs peut entraîner des conflits d'intérêts entre les différents niveaux (local, régional et national) mais également en lien avec d’autres activités professionnelles de l’élu. Ouvertement ou en secret, combien de nos députés sont en lien direct ou indirect avec d’important groupes industriels ou financiers, en lien étroit avec divers lobbies ?

Il peut également se produire des conflits d’intérêts au niveau familial. L’exemple nous a été donné dans affaire Woerth, car sans se prononcer sur la culpabilité de l’ancien ministre de Sarkozy (en attente de jugement) il parait évident que l’activité de Florence Woerth était de fait en conflit d’intérêts avec les responsabilités de son mari.  

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 06:47

205358_383204191747561_1094653265_n-1-.jpgLe cumul des mandats est une pratique politique par laquelle une personnalité exerce plusieurs mandats de façon concomitante.

Il s’agit bien de l’exercice simultané au niveau national ou local de mandats ou fonctions politiques différentes. Cette pratique est critiquée car les mandats sont réputés demander un travail important mais également pour les risques de conflits d’intérêts entre les différentes fonctions exercées. L’interdiction de ces cumuls permettrait de pour le pouvoir entre davantage de mains, diminuerait l'absentéisme au sein des instances élues, tout en augmentant le suivi et l'efficacité des politiques publiques.

Sous la IVème République, environ 40% des députés exerçaient un mandat local; il a dépassé aujourd'hui 80%

En 2008, d'après le New York Times, 85% des parlementaires Français exercent un second mandat électif, contre bien moins de 20% en Allemagne, en Italie, au Royaume uni.

On reproche justement au cumul des mandats d'affaiblir la démocratie au niveau local et national. Il réduit la compétition politique car les candidats qui exercent plusieurs mandats ont davantage de ressources que leurs concurrents. Par ailleurs, le cumul des mandats entraine un fort absentéisme des élus dans les différentes assemblées. Pour défendre le statu quo, ses partisans répondent que le cumul permet un meilleur ancrage des parlementaires sur le terrain, une meilleure connaissance des problèmes locaux, et une plus grande proximité avec les citoyens.

Les députés cumulent : en janvier 2007, sur les 577 députés de l'Assemblée nationale, 380 étaient maires ou conseillers municipaux, 142 étaient conseillers généraux, 67 étaient conseillers régionaux. Au total, 90% des députés cumulent leur fonction nationale avec un mandat local.
Même chose pour les élus locaux qui cumulent. Certains maires sont aussi présidents de la communauté d'agglomération et conseillers généraux.

Mais comment font les responsables politiques qui cumulent trois emplois à temps plein ? Tous répondront qu'ils ont besoin de peu de sommeil, qu'ils détestent les vacances et qu'il suffit d'une bonne organisation. C'est le mythe de l'homme politique hyperactif. Mais dans les faits, une journée de ministre ou de député reste une journée de 24 heures. Les emplois à temps plein sont en réalité des emplois à temps partiel, payés en temps plein. Mais comment peut on assumer trois fonctions à temps plein à des milliers de kilomètres ?

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 11:34

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Depuis très longtemps nous échangions quotidiennement des mots de poésie et d'amitié, aujourd'hui j'aprends sa mort accidentelle et cette perte me bouleverse.

Comme souvent avec ces relations virtuelles, je ne savais rien d'elle. Je découvre aujourd'hui qu'elle avait 41ans et qu'elle était mère de trois enfants. Je présente mes sincères condoléances à son mari et à sa famille.

 

Au travers de ces écrits, je garderai d'elle une douce image sensible et humaniste

 

 

Si vous n'avez jamais eu l'occasion de lire ces poèmes je vous invite à lui rendre une visite   Line

 

http://lesouriredeline.over-blog.com/25-index.html

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:22

 

Qui peut vraiment croire qu’il s’agit d’une opération « pour la démocratie au Mali » ?

Cela fait des décennies qu’elle est bafouée dans ce pays par des régimes corrompus largement soutenus par la France. Alors, pourquoi cette subite urgence démocratique ?

S’agit de "sécuriser la région" ?

En réalité, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement des centrales nucléaires françaises en uranium : ce dernier est en effet extrait dans les mines du nord du Niger, zone désertique seulement séparée du Mali par une ligne fictive sur les cartes géographiques.

Or, bauxite, uranium et bientôt le pétrole … alors pourquoi L’indice de développement humain(IDH) positionne-t-il  le Mali en 173eme place sur 177 ?

Pour soutenir le Mali également confronté au problème de la dette, les organisations internationales (Banque mondiale, FMI) ont poussé l’état malien à adopter des politiques « d’ajustement structurel » avec la privatisation de certains secteurs de l’économie. Ces gens là ne devraient pas se plaindre

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Sans doute fallait-il sauver les populations d’un massacre…

Après l’intervention en Lybie, ne pouvait-on pas prévoir que les 3000 à 3500 activistes iraient porter plus loin la terreur ?

 Fallait-il également sauvegarder les débouchés du commerce des armes ? La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont régulièrement classés troisième, quatrième ou cinquième exportateurs mondiaux d'armes classiques

Pourquoi les populations exterminées en Syrie n’ont-elles pas droit à ce même soutien ?  

Quelques bribes de réponses avec Michel Collon journaliste et essayiste belge fondateur du collectif indépendant Investig'Action

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=H_3g0V07A3U

 

D'autres informations intéressantes au delà du seul Mali

 

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=8j6O_lMao_8

 

 

 

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