photographe Tino Rovira
La barque sans sillage
Est poussée par le temps
Le jour de l’abordage
Menace à tout instant
Ephémère et docile
L’homme se maintient debout
De façon malhabile
Il risque son va-tout
Mais dès le soir venu
Il tombe dans l’infini
Et perd sans retenu
Son âme démunie
Sur le rebord du monde
Il ne laisse qu’un râle
Dans ce théâtre immonde
Il n’est point de morale
Hommes soyez prévenus
Vous ne laisserez rien
Dans ce jeu saugrenu
Ne persiste aucun lien