Le plus grand des canards en France. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les Pattes palmées sont roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
On peut rencontrer le tadorne de Belon le long du littoral où il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l'observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. Il affectionne aussi les dunes herbeuses ou plantées d'oyats.
La particularité de cette espèce, c'est qu'au cours du mois de juillet elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. les Tadorne de Belon convergent vers la mer des Wadden (Pays-Bas) profitant de l’abondance d’un petit gastéropode.
Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d'individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d'origine. Les tadornes de Belon sont très sociables.
Le tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques bivalves, de gastéropodes marins et de crustacés qu'il trouve en tamisant la vase avec son bec. Il complète son régime avec des insectes aquatiques qu'il capture sur les dunes et des matières végétales.
Le nom « tadorne de Belon » ne provient pas de cette belle rivière Finistèrienne célèbre pour ses huitres plates mais de Pierre Belon (1517-1564), zoologiste français talentueux de la Renaissance