12 mars 2012
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Les lavandières de la nuit, tableau de Yan' Dargent, musée de Saint-Servais
Les lavandières de la nuit viennent laver les suaires dans les lavoirs de la région; attention à ne pas les aborder avant le lever du soleil, elles vous demanderaient d'aider à porter leur panier et vous entraîneraient dans leur domaine, celui de la mort Les lavandières de la nuit sont des âmes damnées qui hantent les campagnes. Tout au long de la nuit elles travaillent à laver, essorer et faire sécher des suaires dans l'attente d'être libérées. Elles sollicitent l'aide de ceux qui croisent leur chemin afin d'essorer les suaires. La seule parade connue est de ne pas tourner le linceul dans le même sens que la lavandière car sinon celui-ci s'enroule et se resserre autour du corps du malheureux.
Parfois l’on conte aussi que les lavandières tordaient si violemment le linge que le pauvre malheureux qui était venu les aider en avait tous les os brisés.
Selon la croyance populaire, ces blanchisseuses expient dans le lavage de graves péchés, notamment celui d'infanticide.
On les rencontre aux étangs, fontaines, voire même dans les lavoirs au cœur de villes et villages, seuls endroits où leur présence ait été signalée, hormis peut-être certains cours d'eau.
On dit que ces lavandières ont l’apparence de vieilles femmes, mais que leur taille est bien plus grande que celle d’un grand gaillard.
Selon la croyance populaire, ces blanchisseuses expient dans le lavage de graves péchés, notamment celui d'infanticide.
On les rencontre aux étangs, fontaines, voire même dans les lavoirs au cœur de villes et villages, seuls endroits où leur présence ait été signalée, hormis peut-être certains cours d'eau.
On dit que ces lavandières ont l’apparence de vieilles femmes, mais que leur taille est bien plus grande que celle d’un grand gaillard.
Elles n'apparaissent qu'à la seule gente masculine. Mais, généralement, seuls les hommes qui, pour s'être trop attardés à la taverne du village, rentrent à la nuit tombée et prennent le chemin qui longe la rivière ou le lavoir, les rencontrent.
Seuls, ceux qui ont poursuivis leur chemin sans s’attarder, peuvent raconter leur macabre rencontre. Mais ils sont très peu nombreux, car le plus souvent trop serviables ou trop sous l'influence de la boisson et de charmes diaboliques, ils aident ces lavandières à tordre le lourd linge, et au matin sont retrouvés enveloppés dans ce blanc suaire
Tout au long de la nuit, ces lavandières travaillent à laver, essorer et faire sécher des suaires ou les âmes des damnés entre le coucher et le lever du soleil, dans l’attente d’être libérées. Certains disent qu'il s'agit de démons femmes pourvoyeuses de l'enfer, d'autres de mères infanticides, qu'elles apparaissent les nuits de l'Avent et du Carême, la nuit de la Toussaint...
La dramatique histoire de Wilherm Postik nous en apprend un peu plus sur le pouvoir de ces fantômes.
Lorsque Wilhem entre dans le vallon hanté, minuit vient de sonner. Soudain, il entend le bruit d'une charrette non ferrée et reconnaît l’Ankou.
-"Que fais-tu donc ici ?", demande l'impertinent Wilhem.
-"Je vais chercher Wilhem Postik", répond l'Ankou.
Celui -ci de rire et de continuer sa route dans le vallon hanté.
Puis il rencontre deux femmes blanches qui étendent du linge sur les buissons.
-"Pourquoi êtes-vous si tard dans la prairie, mes petites colombes ?"
-"Nous lavons, nous séchons, nous cousons le linceul d'un mort."
-"De quel mort s'agit-il ?"
-"De Wilhem Postik !"
Et Wilhem de se moquer à nouveau.
Les demoiselles lui tendent leur suaire et lui demande aide.
Il pose alors son bâton, mais prend soin de tordre dans le même sens qu'elles, se rappelant les sages paroles des anciens.
Mais dans son trouble, entouré des jeunes femmes criant et levant leurs battoirs blancs, Wilhem fini par oublier la précaution, et se mis à tordre dans le mauvais sens.
A l'instant même le linceul serre ses mains, comme un étau, puis tout son corps, et le jeune homme tombe mort par les bras de la lavandière.
Tout au long de la nuit, ces lavandières travaillent à laver, essorer et faire sécher des suaires ou les âmes des damnés entre le coucher et le lever du soleil, dans l’attente d’être libérées. Certains disent qu'il s'agit de démons femmes pourvoyeuses de l'enfer, d'autres de mères infanticides, qu'elles apparaissent les nuits de l'Avent et du Carême, la nuit de la Toussaint...
La dramatique histoire de Wilherm Postik nous en apprend un peu plus sur le pouvoir de ces fantômes.
Lorsque Wilhem entre dans le vallon hanté, minuit vient de sonner. Soudain, il entend le bruit d'une charrette non ferrée et reconnaît l’Ankou.
-"Que fais-tu donc ici ?", demande l'impertinent Wilhem.
-"Je vais chercher Wilhem Postik", répond l'Ankou.
Celui -ci de rire et de continuer sa route dans le vallon hanté.
Puis il rencontre deux femmes blanches qui étendent du linge sur les buissons.
-"Pourquoi êtes-vous si tard dans la prairie, mes petites colombes ?"
-"Nous lavons, nous séchons, nous cousons le linceul d'un mort."
-"De quel mort s'agit-il ?"
-"De Wilhem Postik !"
Et Wilhem de se moquer à nouveau.
Les demoiselles lui tendent leur suaire et lui demande aide.
Il pose alors son bâton, mais prend soin de tordre dans le même sens qu'elles, se rappelant les sages paroles des anciens.
Mais dans son trouble, entouré des jeunes femmes criant et levant leurs battoirs blancs, Wilhem fini par oublier la précaution, et se mis à tordre dans le mauvais sens.
A l'instant même le linceul serre ses mains, comme un étau, puis tout son corps, et le jeune homme tombe mort par les bras de la lavandière.
A propos de ces lavandières, il existe une variante spécifique dans la région de Josselin
La légende rapporte qu'en 1727, une vieille mendiante demanda un jour l'aumône à des lavandières. Celles-ci la chassèrent en l'outrageant et lâchèrent un chien sur elle. Alors l'étrangère se transforma en Vierge Marie et leur dit "Femmes inhumaines, vous êtes sans pitié. Je vous condamne vous et votre postérité à aboyer comme ce chien que vous avez lancé contre moi". C’est ainsi qu’est né la légende des aboyeuses de Josselin.
Avec cette histoire, n’oubliez pas que si l'idée vous vient d'aider à essorer le linceul, surtout tournez dans le même sens que la Kannerezed Noz , où vous serez essorés de votre sang à votre tour. Mais pour faire preuve de plus de sagesse, il est bien préférable tout simplement de ne pas parcourir les fontaines et les bords de rivières, la nuit venue.
Avec cette histoire, n’oubliez pas que si l'idée vous vient d'aider à essorer le linceul, surtout tournez dans le même sens que la Kannerezed Noz , où vous serez essorés de votre sang à votre tour. Mais pour faire preuve de plus de sagesse, il est bien préférable tout simplement de ne pas parcourir les fontaines et les bords de rivières, la nuit venue.