Ils existent de nombreux vestiges qui témoignent de la persistance des traditions hérités des rites païens et des superstitions celtiques au beau milieu des lieux sanctifiés par l’église catholique.
La roue à carillons appelée aussi roue de guérison, roue de fortune est une roue musicale par la percussion le plus souvent d'une douzaine de cloches produisant autant de notes différentes.
Chez les celtes la roue solaire est constamment associée au dieu Taranis (Souvent représenté avec une roue) principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre.
La roue tient à la fois de son rayonnement solaire et de son mouvement cyclique qui représente la périodicité du voyage des astres tout au long de l’Année.
Les roues à carillon, d'origine Bretonne, étaient naguère utilisées lors de célébrations : baptêmes, mariages et pardons, mais aussi liées à des pratiques concernant un vœu pour obtenir une guérison ou bonne fortune.
Les fidèles actionnent la roue pour satisfaire des croyances superstitieuses acceptées dans une église.
Ces roues, encore très fréquentes au Moyen Âge, en France. En Bretagne, il est possible d’en observer sept toujours en état de marche à :
• Locarn dans les Côtes d’Armor
•Confort-Meilars dans le Finistère d'un diamètre de 1,75 m, la seule connue en Finistère : elle possède douze clochettes de notes différentes.
• Saint-Nicolas de Priziac : Présentée dans un précédant article
• Magoar dans les Côtes d’Armor : la roue est en bois et en laiton ; son diamètre est de 80 cm. Elle est classée depuis le 6 décembre 1984.
• Berrien (Côtes d’Armor) : en bois, en bronze et en laiton, c’est la plus petite roue conservée en Bretagne.
• Saint-Nicolas du Pélem (chapelle de Notre-Dame du Ruellou) : en bois polychrome à douze rayons, c’est la seule qui soit ornée et coloriée.
• Laniscat : à l'origine, elle possédait vingt-quatre clochettes. La roue est placée à gauche de la nef, Son moyeu traverse le mur et il y a été fixé une manivelle et une longue cordelette qui permet d’actionner l’ensemble