La nature éblouissante répand ses largesses
Sans aucune rancune, elle nourrit ses enfants
L’homme a trop d’appétit et si peu de sagesse
Il fait fit de sa dette, se montre envahissant
Le progrès s’est vidé de tout son sens humain
Primer les paysans pour renier leurs produits
Les ressources gaspillées sans penser à demain
Et les bateaux de pêche dans les ports qu’ont détruits
Croissance économique et dérive outrancière
N’assure plus un repas et un foyer bien chaud
Cessons l’exploitation, l’injustice meurtrière
Imaginons un monde plus juste et sans barreau
Mais faut il s’enquérir des cours du CAC quarante,
En oubliant les hommes et leur goût du bonheur ?
Inventons d’autres lois et oublions les rentes
Rendons aux travailleurs le fruit de leur labeur
Toutes ces guerres ne ravissent que les grands financiers
Qui spéculent sur la mort et parient sur la haine.
L’effroyable misère engraisse les créanciers
Les peuples payent de leur sang ces folies inhumaines
Spéculation honteuse de richesses usuraires
Affamant sans respect tous les déshérités
De paradis fiscaux en bourses monétaires
En délits éhontés contre l’humanité
Que d’autres voies plus justes ouvrent un autre avenir
Par un esprit conscient de la pérennité
Qu’une nouvelle ère possible puisse enfin s’établir
Dans un projet commun, emprunt de dignité