Mon âme est un iceberg
Duquel l’acmé sensible
Fièrement en exergue
Est radieux et paisible
Mais la masse immergée
Aux tréfonds de mon être
Est trop mal protégée
L’amertume y pénètre.
Souvent à la dérive
Sur des flots tourmentés
Apathique, émotive
Elle fuit désorientée
Le froid envahissant
Paralyse ses instincts
Et ses ergots puissants
Emprisonnent son destin
Mais Enfouis comme le fruit
D’illusions chimériques
La glace n’a pas détruit
Son esprit artistique
Il est temps d’éveiller
Cet amour engourdi
L’émouvoir à briser
Ce sortilège maudit
Libérer de son faix
Ce cœur embastillé
Lui accordant la paix
D’une vie ensoleillée
Toute ressemblance avec la célébration de Saint Valentin ou apologie de l'amour cortois, serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur