Ahurissant, irresponsable, inadmissible…
Tous les chefs de gouvernements Européens sont indignés (non pas indignés, il ne faut pas confondre), ils sont ulcérés.
Le choix de la démocratie du peuple, est pour eux quelque chose de choquant. Ils avaient fait leur petite tambouille entre eux, il n’y a donc aucune raison de demander leurs avis à ceux qui vont être sacrifiés sur l’hôtel du néolibéralisme.
Imaginez, réduire son salaire de 30%, ce n’est tout de même pas un gros sacrifice pour sauver les banques.
On ne discute pas les décisions d’un sommet Européen. Les décisions prises doivent être entérinées par les citoyens de chaque pays de cette Europe souvent par un simulacre parlementaire.
Sarkozy nous avait pourtant claironné, « ce n’est pas l’Europe que l’on a sauvé avec cet accord… c’est le monde entier. » A quelques jours du G20, sorte de gouvernement mondiale illégale et non représentatif de milliards d’individus, les décisions doivent être exécutées sans sourciller.
Notre président, lui, il est très respectueux des ordres de l’Europe du fric. Rappelez-vous, nous avons été 55% à refuser la ratification du traité de Lisbonne en 2005. Sarkozy s’en excuse auprès de ses homologues chefs d’état, « les Français n’ont pas compris la question qui était posée. Ils n’ont pas réellement mesurées les conséquences de leur choix. » Il s’en est suivi une réunion du congrès et avec la trahison du PS, les sénateurs et les députés réunis à Versailles ont ratifié ce traité derrière notre dos. Vive la démocratie !
Il est à parier que l’opinion publique Grecque va être mise à rude épreuve et que la peur d’un pseudo chaos financier fera trembler les électeurs.
Personnellement, je souhaite que le peuple s’oppose fermement à ce plan de sauvetage qui ne sauverait que la finance et non pas leur situation sociale, car un "Oui" ne leur donnerait pas plus de travail et des conditions de vie dignes.
Mais au nom de la démocratie, enfin le peuple va pouvoir s’exprimer et c’est ce qui compte encore plus que le résultat lui-même.