Je vous écris du Paradis
Où je viens de débarquer
Il me semblait interdit
J’en suis tout interloqué
Ce bien être est appréciable
Tout en flottant mollement
Fini l’angoisse Incurable
Je suis enfin hors du temps
J’ai fini de vous attendre
Espérant enfin vous voir
Et pouvoir enfin entendre
Tout votre réquisitoire
Sans cesse je vous ai aimé
Blessé par cet isolement
Tendrement désarmé
Sans comprendre mon châtiment
Aujourd’hui il est trop tard
La vie nous a dépassés
Vous n’aurez plus d’exutoire
A vos rancœurs amassées
Mon Eden n’est qu’illusion
Ma quiétude imméritée
Je traîne cette damnation
Encore pour l’éternité