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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 19:18

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Le chemin

Le vrai chemin

Demain, on verra bien.

 

Les allées du destin

Mais quand on en revient

Est-ce que l'on s'en souvient ?

 

Pars seule, suis tes desseins

Laisses moi en ce matin

Nous sommes sûrs de rien

 

Vas-tu m'attendre enfin !

Efface ce chagrin

Je t'aime tant,  reviens!

 

Allons suis moi, viens

Pourras-tu vivre au loin ?

Ton chemin est le mien

 

Demain, On verra bien

Le vrai chemin

Notre chemin

 

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 11:04

 

 

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Chaque jour à toi je pense

Mon double, ma copie.

Tu es mon évidence,

Le phare de mes nuits.

 

Chaque jour à toi je rêve,

De dévorer tes seins

De déguster tes lèvres

Et caresser tes reins.

 

Chaque jour en moi tu vis,

Le goût de nos ébats

Attise mon envie

De dormir dans tes bras.

 

Chaque jour pour toi je vibre.

Je reviens de si loin,

Et je me sens si libre

Tout cela par tes soins.

 

Chaque jour un "Nous" grandit

Sans trop vouloir y croire,

Nous sommes tout étourdis,

De retrouver l'espoir.

 

Chaque jour….

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:17

 

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Le mur n’était pas bien haut  mais leur passage habituel était plus facile, il se trouvait un peu plus loin par un trou dans le vieux grillage. Paulo était entré avec ses deux meilleurs potes, Chris et Ahmed, qui ne le quittaient jamais.  L’endroit était lugubre mais c’est là qu’ils préféraient se retrouver plutôt que sur les bords de  la Seine toute proche, certainement plus bucoliques mais un peu trop fréquentés à leur goût.

Ce hangar désaffecté avait vu travailler plusieurs générations d’ouvriers à la fabrication d’alternateurs pour l’automobile. L’usine avait fermé il y a plusieurs années, comme beaucoup d’autres dans cette banlieue proche de Paris. Le père d’Ahmed avait été électricien pendant quelques mois dans cet atelier, juste avant la fermeture,  depuis, il était chômeur  et n’avait pas retrouvé de vrai boulot depuis plus de cinq ans.

Malgré un mouvement de grève de l’ensemble des salariés, les plus grosses machines avaient été déménagées rapidement, l’espace d’un seul week-end, pour être transférées à destination de la Roumanie.  Les hommes en bleus de travail tachés de graisse, les chefs en blouses blanches et quelques employées de bureau  pour une fois réunis dans un même combat pour tenter de sauver leurs emplois se trouvèrent brutalement confrontés à un grève sans limite. Enfin plutôt une sorte de baroud d’honneur car ils n’avaient pas imaginé que la Direction effectuerait un déménagement aussi rapide  et aucun piquet de grève n’avait été organisé. Par la suite,  ils ont été tous solidaires mais le blocage de l’usine avait perdu tout son sens. La lutte s’était tout de même poursuivie par la négociation d’une prime de licenciement qui ne couvrirait pas le préjudice subi par les familles ni ne compenserait les efforts déployés depuis tant d’années par une large majorité des travailleurs.

Aujourd’hui, les trois copains, en venant en cette sorte de cathédrale ouvrière pour s’amuser,  n’avaient pas conscience de tout ce vécu humain qui laissait encore des traces bien visibles. A peine la décision de fermeture définitive avait-elle été prise que les locaux avaient été pillés de tout ce qui pouvait avoir une utilité. Plusieurs bandes du quartier s’étaient chargé de détruire ce qui subsistait. Les verrières n’avaient plus aucune vitre intacte et le feu avait ravagé l’intégralité du bois et quelques bidons de vieilles huiles.

Lorsque Paulo et ses copains se retrouvaient dans ces parages, l’endroit servait déjà de décharge sauvage pour des gravats, des carcasses de mobylettes et même une camionnette abandonnée là sans ses plaques d’immatriculation ni ses numéros de châssis. Le moteur et les roues avaient été rapidement dispersés en pièces détachées.

Dans cette immensité inhospitalière, ce petit camion bleu servait de refuge douillet aménagé avec quelques vieilles couvertures.  Paulo et sa bande en avaient fait leur quartier général.

Ceux qui étaient encore scolarisés venait sécher les cours durant des après-midi entières, les autres n’avaient pas de travail et se retrouvaient ici à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

L’endroit avait accueilli les premières expériences amoureuses sans pour autant devenir un lieu de débauche. On y fumait un peu d’herbe, on y buvait beaucoup de bières mais ce lieu était tacitement préservé de tous les trafics.

En plein milieu de la désolation, ce petit coin paraissait plus chaleureux que la rue, le square ou un hall d’immeuble. Bien sûr, c’est au prix de bagarres mémorables avec quelques intrus jugés indésirables que ce repère avait gardé son ambiance bon enfant. Les grands frères, occupés à des choses plus sérieuses, ne leur avaient pas disputé ce territoire bien à eux.

Autour de Paulo comme chef de gang, on trouvait un noyau d’habitués de six ou sept jeunes gars ;  au gré des amours de jeunesse, quelques filles aussi participaient régulièrement. D’autres étaient moins assidus, soit plus jeunes et encore quelques peu contrôlés par les parents, soit résidant dans un quartier éloigné.

Par exemple, Gilbert ne venait que rarement mais il était toujours le bienvenu. Il savait raconter les histoires et exposait toujours de façon plaisante le déroulement de son stage en menuiserie ou les réprimandes de sa mère pour ranger sa chambre. Il n’avait jamais fait de grosses conneries ce Gilbert et il ne buvait pas beaucoup mais il était respecté de tous.  

Les trois copains étaient arrivés vers la fin de matinée ; en sortant de la cité ils avaient acheté deux baguettes molles sous cellophane et un camembert en promotion. Paulo avait chipé, sans se faire voir de sa mère, une petite boite de pâté dans le placard de la cuisine. Il savait qu’Ahmed refuserait d’y toucher, alors qu’il buvait de la bière sans rechigner; mais il partagerait avec Chris pour compléter le casse-croûte de midi.

En rejoignant le fourgon placé en plein milieu de l’atelier en ruine, ils criaient à tue tête en profitant de la résonnance du grand bâtiment vide. Puis, ils s’installèrent, à leurs places habituelles sur les vieilles couvertures, Paulo s’asseyant quant à lui plus confortablement sur un vieux siège de Mégane qu’il avait trainé jusqu’ici. Un vieux poste de radio auquel il manquait presque tous les boutons de commande, crachait une musique de rap aux paroles incompréhensibles. Au moins ici,  personne pour se plaindre du bruit.

Le temps s’écoulait selon un rythme immuable marqué par l’ouverture de nouvelles canettes de bière tiède.

Dans l’après-midi, la petite Stéphanie était venue retrouver Chris sur la friche. Il avait oublié leur rendez-vous en ville. Elle avait semblée contrariée par cette négligence, Chris l’avait entrainée un peu à l’écart pour s’expliquer avec elle, mais  elle était repartie seule et lui avait retrouvé sa place auprès de ses copains comme si de rien n’était. Plus tard d’autres étaient venus les rejoindre pour finir la soirée, toujours avec la même musique mais la bière venait à manquer

Comme pratiquement chaque soir,  Paulo et Ahmed firent « la fermeture ».  Parfois un membre du groupe passait la nuit  avec une copine qui surmontait son appréhension à l’idée de dormir dans cet endroit lugubre. Ils avaient déjà passé tous ensemble quelques nuits blanches mais la présence des rats et le bruit du vent dans la structure rendaient le lieu particulièrement sinistre.     

Même tard dans la nuit, tous avaient fini par trouver un endroit bien chaud  pour dormir.

Aucun des membres du groupe ne fut présent pour voir pénétrer les engins de chantier sur leur petit territoire. Il ne fallut pas beaucoup de temps à une équipe de professionnels pour détruire toute la structure et charger plusieurs camions qui effectuaient des rotations pour dégager les gravats et les poutrelles métalliques.

Déjà à neuf heures moins le quart, Lucien qui passait par là sur sa mobylette, n’en crut pas ses yeux. Comment, en si peu de temps, le terrain avait-il pu être ravagé à ce point ?

Impossible de prévenir les copains, il devait se rendre à l’atelier de mécanique où il avait embauché au début du mois, il était déjà en retard et de toutes façons, personne ne pouvait s’opposer à la destruction de leur univers.

 

Deux heures plus tard, toute la ferraille avait été chargée, les gravats de béton réunis dans un angle du terrain où on avait mis le feu à la camionnette avec tout ce qui brûlait facilement.

Paulo, Ahmed et Chris restaient médusés, juchés sur un talus surplombant le chantier. Ils ne reconnaissaient plus rien de leur repère. Furieux d’avoir été dépossédés de leurs biens : un pack de bière presque plein,  quelques barres de chit, deux nains de jardin « libérés » d’un jardin voisin, leur vieille radio, plusieurs revues pornos et un ballon de foot gagné dans une tombola de la fête foraine…

Ce qui rendait le plus malheureux les trois gars, c’était d’être privés de ce lieu rien qu’à eux où ils s’étaient sentis exister tous ensemble. Pour l’instant, l’idée de devoir se retrouver dans un hall d’entrée ou d’investir une cave de la cité les mettait en colère.

Dans les jours qui suivirent, tous les soirs, les discussions allèrent  bon train, les uns imaginant déjà des représailles, les autres trop démoralisés pour y penser sérieusement. Tous se sentaient en deuil au sein d’une grande famille.

Lola arriva un soir avec une photo de la camionnette bleue. Les gars s’en voulurent de ne pas y avoir pensé avant le drame. Ce souvenir était tout ce qu’il leur restait, chacun en voulait une copie pour rappeler le bon vieux temps.

 

Un sacré coup de semonce dans leurs vies d’adolescents attardés, mais le sort apporta quelques compensations : Ahmed trouva un emploi dans la cuisine d’une grande brasserie parisienne. Le travail était dur mais lui plaisait beaucoup et il n’avait plus beaucoup de temps libre pour retrouver les anciens copains.

Chris n’oublia plus les rendez-vous avec sa copine. C’est elle qui l’incita à prendre un poste de manutentionnaire dans le supermarché où elle était caissière. Elle réussit même à lui faire réduire sa consommation de bière.

Paulo passa de plus en plus de temps avec Lola ; pour elle, il reprit des cours du soir au foyer des jeunes travailleurs. Pôle emploi l’inscrivit également à un stage pour devenir moniteur d’auto- école. Au-dessus de son lit, trône encore la photo encadrée de cette camionnette qui ne les mena nulle part mais les conduisit, par des chemins détournés,  vers l’âge adulte.

 

  

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 07:30

 

4 catharsis métallique 

  

  

 

Ferraille torturée

Transfigurée par le feu

Nature contrefaite

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 17:54

Tamaris 

 

Après les premières floraisons, dès février, les ajoncs, les genêts, la bruyère et les camélias… vont laisser la place. Il  faut attendre ce mois d’avril pour voir apparaître une deuxième vague de fleurs sur le littoral breton.

Ces derniers jours, on a assisté à une explosion des tamaris, avec cette couleur mauve posée sur des branches légères qui s’agitent sans cesse avec le vent.

En longeant la plage, les Anthyllides maritimes fleurissent les pieds dans le sable tout comme la roquette de mer ou Cakilier dont la fleur reste blanche, avant de roser un peu plus tard. Le haut de la plage c’est le royaume de l’oyat dont la floraison restera discrète.

Les nouvelles feuilles de fenouil sauvage percent au travers des pieds de l’an dernier totalement desséchées. L’Euphorbe du littoral est déjà très présente mais la floraison n’a pas encore débutée.

Il reste bien encore quelques narcisses fleuris mais l’arrivée d’une forte chaleur les dessèche rapidement.

Le géranium sanguin commence à courir mais aucune fleur pourpre pour l’instant comme le liseron de mer qui occupe déjà son territoire.

La bonne nouvelle de la semaine, nous la devons aux giroflées des dunes qui laissent entrevoir les premières fleurs mauve pâle, mais celles-ci ne sont pas encore très odorantes.  

La grande pervenche est toujours présente, un peu plus discrète, avec ces belles fleurs d’un bleu pourpré.

Sur les parterres de griffes de sorcière, la chaleur fait pointer les premiers boutons mais il faudra attendre encore un peu avant d’apercevoir les pétales jaunes pâles. Les pourpiers de mer ne font que pointer leurs nez de façon très discrète.

Il faut aller plus près des rochers pour découvrir l’Arméria maritime si caractéristique de ce milieu marin.

Je fais vraiment preuve de trop d’impatience car les Silènes, les Véroniques, les roses pimprenelles, les œillets des dunes, toutes ces Orchidées… arriveront bien plus tard   

Mais c’est surtout la Criste Marine, le Panicaut maritime et les queues de lièvre qui claironneront  la pleine saison estivale.
Alors si vous n’avez pas la chance de passer par là, je vous donnerai à nouveau des nouvelles du front… de mer dans quelques semaines.

 

 

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 09:18

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Comme une algue de terre

Nourrie à l’air du temps

En enlaçant la pierre

S’étale patiemment

 

Habiller les rochers

De belles couleurs marines

Comme mousse séchée

Que l’amour enracine

 

Discrets sur les chemins

Sur Les haies et les murs

Compères armoricains

De nos belles clôtures

 

En craquelures grises

Ils dessinent des fresques

Que la lumière irise               

 En monde romanesque      

 

 Témoins impassibles

 Des fureurs climatiques

Ils s’exposent paisibles 

 Dans une grâce poétique

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 10:17

 

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Chaque matin en chemin

Pour aller au travail

Je traverse un petit village

Sur la place de la mairie

Plusieurs fils électriques convergent.

Ce sont probablement les derniers de la commune

Qui a prit la décision

D’enterrer toutes ces lignes.

A partir de la mi-septembre

Un petit rassemblement d’hirondelles

Prend position sur ces quelques fils

Chaque jour au même endroit

Je retrouve plus d’oiseaux que la veille.

Comme sur une portée musicale

Ils forment les notes d’une mélodie.

Cette musique est toujours un peu triste

Car je sais qu’un matin

Je ne les retrouverais plus

Ils se seront tous envolés vers l’Afrique

Et que je ne les verrais plus avant longtemps

En attendant  chaque jour

Je tente de déchiffrer cette partition

Avant l’envolée finale.

Dans ces pays du sud

Trouveront-ils un tel perchoir

Pour composer l’hymne du retour

Vers mon petit village ?

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 09:03

3 bouteille à la mer... 

 

 

Dans un flot de boites en fer blanc

Au milieu d’un champ d’immondices

Divers déchets agonisants

 Promis au dernier sacrifice

 

Tel un débris arrogant

Formant un curieux appendice

Une bouteille perchée bravement

Incongrue sur cet édifice

 

Provocant héroïquement

L’impensable par cet artifice

 Créant sur cet empilement

Comme une étrange cicatrice

 

Une simple tache créatrice

Projetée là  négligemment                  

Une élaboration factice

Disposée  harmonieusement

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 14:32

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Scanner I R M

Examens à l’hôpital

Admis, haut la main

 

Obsèques de Louis

Voit tous ses vieux compagnons

C’est fête au bistrot

 

On enterre Marie Jeanne

Toutes ses amies sont là

Fête des commérages

  

Le docteur l’a dit

Juste un porto le dimanche

Fini le gros rouge

 

Toque, béret, chapeau

Large choix de couvre-chefs

Même une casquette

 

Café du matin

Au comptoir du petit bar

On repense le monde

 

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 13:56

 

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Courage marin

Sur les mers tourmentées

Aux vents violents des tempêtes      

Bien tenir la barre

 

Pêcheurs

Avis de grand frais

Tous les bateaux restent au port

La fête aux merlus

 

Les bernaches

Les bernaches sont arrivées

Quittant la steppe Sibérienne

Juste devant chez moi

 

Pêche à pieds

Etrilles et dormeurs

Bigorneaux, quelques crevettes

Plein d’eau dans les bottes

 

Pêche aux maquereaux

Fraiche saison d’avril

Pleine saison des maquereaux

Toujours à la traîne

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