Comment ont-ils osé ?
Oui Monsieur, croyez moi
Je l’ai vu de mes yeux,
Ils démontent la Tour Eiffel.
Je les savais capable du pire
Tous ces technocrates et compagnie.
Mais je ne pensais pas qu’ils oseraient.
Comme d’habitude en douce,
Certainement pas fier de leur méfait
Si vous voulez mon avis
Ils ont du la vendre aux chinois
Celle de Shenzhen ne leur suffisait plus
C’est vrai qu’elle ne fait que cent mètres.
La notre, Monsieur en faisait trois fois plus.
Au prix du métal, Ils avaient là une fortune.
Ils vendent la France au détail.
La Grèce veut brader le Parthénon,
La France va disperser son patrimoine.
Sans doute qu’ensuite le château de Versailles
Verra ses pierres démontées une à une.
La dame de fer brisée par la crise
Pour le souvenir, il ne nous restera
Qu’une reproduction à Las Vegas
Et quelques boules à neige
Ce grand mécano découpé en poutrelles
Pourtant aucune guerre n’avait réussi
A en faire des canons
Il faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens là
On ne rêve pas, …
On compte.
LE CHANTIER EN 1888
Le tout est de savoir où placer le curseur...
Entre assurance et doute profond
Entre sensibilité et désinvolture.
Entre tendresse et âpreté
Entre crêpe et galette
Entre ombre et lumière
Entre vieux con et éternelle jeunesse
Entre athéisme et spiritualité
Entre tristesse et joie de vivre
Entre mer et mers
Entre modestie et prétention
Entre bière et cidre
Entre méditation et excitation
Entre grossier et délicat
Entre angoisse et sérénité
Entre certitudes et interminables questionnements
Entre finesse et mauvais goût
Entre respect et transgression
Entre coquillages et crustacés
Entre romantique et frustre
Entre la science et la poésie.
Entre balourd et élégant
Entre biniou et bombarde
Entre irrévérencieux et poli
Entre émotion et indifférence
Entre primaire et raffiné
Entre Breton et citoyen du monde
Entre gauchiste et gauchiste
Entre érudition et inculture
Entre effort et facilité
Entre tempête et pétole
Entre douceur et rudesse
Entre humour et intransigeance
Entre profondeur et frivolité
Entre Gavotte et mazurka
Entre arrogance et timidité
"Appliquez vous en toutes choses à garder le juste milieu"
Confucius
Comme chaque année, une fois le père Noël passé, ceux qui font une crèche, placent le petit jésus douillettement installé sur la paille et réserve la meilleure place à Marie. L’âne et le bœuf, eux ont le droit de s’approcher pour réchauffer le môme mais moi, Joseph, personne ne s’en préoccupe.
Le p’tit jésus par ci, le p’tit jésus par là, ce p’tit con se prend pour une star. Il paraît qu’il va distribuer du pain, du vin pour être copain avec tout le monde. Vous allez voir, il est même capable pour faire son intéressant de marcher sur l’eau et faire rire la galerie. Alors que ce va-nu-pieds n’est même pas capable de venir m’aider à l’atelier. Je me demande s’il n’a pas un peu honte de son père, charpentier ce n’est certainement pas assez bien pour lui.
Souvent il débarque avec une douzaine de copains, moi je ne les aime pas trop ces gars là, il y en a un surtout qui a l’air très louche. Et puis quand même à son âge, vous ne croyez pas qu’il pourrait fréquenter les filles.
Quand il n’est pas là, les gens s’adressent à sa mère. C’est à elle qu’ils font toutes leurs prières. Avec son air ingénu et son physique de jeune première, elle aussi a pris la grosse tête. Marie, on ne dirait pas comme cela à la voir mais elle est très naïve. Vous l’auriez vu m’annoncer qu’elle était enceinte, on aurait cru qu’elle portait le fils de Dieu. Moi, je n’ai pas voulu faire d’histoire, alors je n’ai rien dit, mais je n’en pense pas moins.
Moi, je les laisse avoir toutes ces simagrées, je passe mon temps à l’atelier et je suis bien heureux comme ils disent. Je me suis mis à faire des crucifix, il paraît que cela va devenir à la mode. Je n’en sais trop rien mais cela ne m’étonnerait pas que le rejeton monte un business du tonnerre de Dieu. Il paraît qu’il veut lancer une gigantesque multinationale dans les bondieuseries. Avec la baraka qu’il a, il est bien foutu de réussir à en faire un sacré commerce pour des siècles et des siècles.
Bon, en attendant, ce n’est pas le tout, moi j’ai une dinde à farcir et à mettre au four. Il faut bien que quelqu’un s’occupe de l’intendance.
Allez, bon Noël à tous et que Dieu vous bénisse, il vous doit bien çà.
Joseph ( Clic droit puis ouvrir)
Il était une fois, …Oui mais cette fois je vais vous raconter la véritable histoire imaginée par les frères Jacob et Wilhelm Grimm. Comme vous le savez ils avaient écrit de nombreuses versions dont certaines n’ont jamais été publiées.
Alors reprenons au moment où Blanche neige se réfugie dans la forêt pour échapper à ma méchante marâtre.
Elle marcha longuement avant de se perdre et ivre de fatigue, elle entre dans une petite maison pour demander asile. Comme personne ne répondit à ses appels, elle poussa la porte et s’allongea pour s’endormir aussitôt. Lorsque les nains rentrèrent du travail, ils découvrirent cette belle jeune fille et en furent tous tombés immédiatement amoureux secrètement.
A son réveil, elle leur conta son histoire et bienheureux de cette rencontre, lui proposèrent de rester autant qu’elle voudrait. Devant l’enthousiasme des sept nains, elle ne pu qu’accepter mais exigea en contrepartie de s’occuper de la maison et de leur confectionner leurs repas. La maisonnée était joyeuse et tous fêtaient cette belle rencontre.
C’était sans compter sur le huitième nain, arrivé plus tard car il prônait l’idée du travailler plus pour gagner plus. En arrivant, il hurla qu’on ne pouvait accepter ainsi qu’une étrangère sans papier puisse ainsi profiter impunément de leurs largesses. Il exigea qu’elle signe un contrat de travail en CDD, que les heures supplémentaires ne seraient pas payées et qu’il ne fallait pas attendre de couverture sociale et encore moins de congés payés.
Les autres un peu gênés, tentèrent de le raisonner mais celui-ci ne voulait rien entendre. Il ne voulait en aucune façon lui accorder le droit de vote pour les décisions collégiales.
Blanche –neige au lieu de se défendre, restait à l’écart, très amusée par ce petit bonhomme, très excité, qui balançait les épaules nerveusement.
Bien plus petit que les autres, il était habillé d’un costume cravate très chic et arborait une magnifique montre, un peu trop grande pour lui. Monté sur se talonnettes, sa démarche était ridicule. Son air autoritaire n’impressionna pas la belle.
Il se nommait « Vous allez voir, ce que vous allez voir… ». Les autres expliquèrent qu’ils n’avaient jamais rien vu de ce qu’il avait promis et qu’en ce beau mois de mai de l’an 12, ils comptaient bien le mettre à la porte aussitôt.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il fût poussé dehors sans ménagement et bien heureux encore qu’on ne lui confisque pas tous ses effets et ses bijoux payés sur le compte de la communauté.
En pleurnichant, il se précipita dans la forêt pour rejoindre Merkel, la sorcière.
La dure vie de labeur se poursuivi comme avant mais au moins, plus personne ne s'imposerait en donneur de leçon.
Pas étonnant que les frères Grimm n’aient pas gardée cette version que les enfants n'auraient pas aimée.
Tel l’exemple du docteur Jekyll et de mister Hyde, la chute des feuilles provoque chez moi un dédoublement de personnalité assez étrange.
En effet, durant une de mes promenades automnales je peux tour à tour du poète rêveur qui s’extasie sur ces belles couleurs de la forêt qui rougeoie, au scientifique attentif qui, très concentré, observe chaque essence arborée d’un regard analytique.
Le premier est tout à fait capable d’écrire
Pourpre mordorée
Teintée de reflets jaunâtres
La forêt frissonne
L’automne en senteurs d’humus
Embaument le sous bois
Malhabile et hésitant, mais l’intention est à n’en pas douter poétique
Par contre le second, peut vous parler d’abscission, des effets de l’éthylène et des enzymes hydrolytiques.
Il est tout à fait capable d’expliquer cette chute des feuilles par la concomitance de plusieurs phénomènes.
En premier lieu la diminution de la luminosité, changement radical de photopériode détecté par les feuilles des arbres. Les phytochromes, des molécules sensibles aux rayonnements lumineux, déclenchent alors un processus de vieillissement rapide. Les cellules produisent un gaz nommé éthylène qui s’attaque à la chlorophylle et la détruit. D’autres pigments, les caroténoïdes, ont la chance de se montrer dévoilant une palette de pigments à base de carotènes (orange), d’anthocyanines (pourpre), et de xanthophylles (jaune). C’est alors que les feuilles prennent leurs jolies couleurs.
Alors que les jeunes feuilles produisent de l'Auxine qui les insensibilise à l'éthylène, la production d'auxine diminue puis s'arrête à l’automne ainsi les cellules du pétiole sont alors exposées à des concentrations de plus en plus fortes d'éthylène.
Une multitude d'enzymes hydrolytiques telles que les pectinases et les cellulases lysent les parois cellulaires en fragilisant la structure du végétal.
Une zone d’abscission se forme à la base des feuilles, qui tombent sous l’effet de leur poids et du vent.
Impossible de les raisonner l’un et l’autre, ils s’affrontent sans cesse et s’affirment à tour de rôle sur un ton péremptoire et dogmatique. J’espère que vous comprendrez mon désarroi et que vous voudrez bien leur accorder, à l’un et à l’autre, votre amicale attention.
Connaissez-vous les charades à tiroir ?
En voici un exemple :
Mon premier est un assassin ;
Mon second est un préposé des postes
Mon troisième ne rit pas jaune
Mon quatrième n’est pas rapide.
Mon tout est un grand écrivain Français.
Prenez, quelques instants pour réfléchir …
La réponse est Victor Hugo.
Oui mais pourquoi ?
Mon premier est un assassin : VIC parce que Victuailles
Mon second est un préposé des postes : TOR parce que Torréfacteur
Mon troisième ne rit pas jaune : HU parce que Urinoir
Mon quatrième n’est pas rapide : GO parce que goéland
Devant sa banque, un trader gare sa Porsche
flambant neuve, histoire de frimer devant ses collègues.
Au moment où il commence à sortir de sa voiture, un camion arrive à toute allure et passe si près qu'il arrache la portière de la Porsche puis disparaît aussi vite.
Le trader se rue sur son portable et appelle la police.
Cinq minutes après les flics sont là.
Avant même qu'un des policiers n'ait pu poser la moindre question, le trader commence à hurler :
- « Ma superbe Porsche turbo est foutue. Quoi que fassent les carrossiers, elle est foutue ! »
Quand il semble avoir enfin fini sa crise, le policier
hoche la tête avec dégoût et dit :
-« C'est absolument incroyable à quel point, vous autres banquiers, vous êtes matérialistes ! Vous êtes si concentrés sur vos biens que vous ne pensez à rien d'autre dans la vie. »
- Comment pouvez-vous dire une chose pareille à un moment pareil ? Sanglote alors le propriétaire de la Porsche.
Le policier répond :
-Vous n'avez même pas conscience que votre avant-bras gauche a été arraché quand le camion vous a heurté.
Le banquier regarde son bras avec horreur et hurle :
-"Putain, ma Rolex !"
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