17 juin 2011
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C’est à Glomel que fût creusé le troisième bief de partage qui sépare les bassins du Blavet et de l’Aulne. Cette tranchée est le point culminant du Canal de Nantes à Brest à 184 mètres d’altitude.
Le chantier de la tranchée est si important qu’il est décidé de faire appel aux déserteurs de l’armée de Louis XVIII. Les 600 forçats du bagne de Brest condamnés aux travaux forcés à perpétuité sont encouragés à travailler par la promesse d’une grâce. Certains seront en effet graciés par le Roi et renvoyés dans leurs régiments.
Le camp de Glomel est construit à la Lande Perran en 1822. Les conditions de vie et d’hygiène y sont inimaginables. Quatre dortoirs mesurant chacun 20 mètres par 8,5 mètres sont construits, sans chauffage ni éclairage par crainte des incendies et avec de minuscules ouvertures par crainte des évasions. Dans chaque dortoir, on entasse 150 hommes qui dormiront dans des hamacs superposés.
Les 54 gendarmes assignés à la garde sont beaucoup mieux soignés, ils disposent à eux seuls d’un grand dortoir de 45 mètres.
Trois millions de mètres cubes de terre seront enlevés à la pelle et à la pioche pour permettre la réalisation de la tranchée. Le transport de la terre se fait tout d’abord avec des charrettes puis à dos d’homme dans des hottes. La terre est ensuite répartie en deux grands tas de part et d’autre de l’immense tranchée.
Le travail est si dur que la maladie et la mort auront raison de nombreux bagnards. Les plus "chanceux" d’entre eux parviendront à s’évader.
L’une des maladies qui frappait le camp était le paludisme. C’est en 1834 que le camp fût détruit par une épidémie de choléra, elle enverra à l’hôpital de Rostrenen 50 gendarmes et 121 condamnés.
Au départ des bagnards, il ne restait plus que 140 000 mètres cubes à enlever. Le travail sera achevé par des entreprises locales.
Au final, la tranchée mesure plus de 3 km de long, 23 mètres de profondeur et 100 mètres de large.
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16 juin 2011
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A cette période de l'année, nous avons croisés que quelques rares cyclistes ou marcheurs.
Venant en sens inverse des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle arrivant de Brest, Morlaix ou Lannion qui empruntaient certains tronçons du chemin de halage.
D'autres courageux de la route comme ce jeune suisse parti de Berne pour visiter les chateaux de la Loire et qui continuait sa route sur les bords du canal.
D'autres rencontres plus inattendues, en centre Bretagne, nous avons été hébergés à deux reprises par des anglais propriétaires de chambres d'hôtes et qui avaient une connaissance très limitée du Français. Pas de problème pour communiquer, de plus nous y avons largement gagné au niveau de petit déjeuner so british.
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16 juin 2011
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Quand les reflets sur le canal nous mettent la tête à l'envers.
Et pour s'étourdir encore un peu plus, cette mazurka à la mode de Bretagne.
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15 juin 2011
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Aujourd'hui beaucoup de maisons d'éclusiers sont totalement abandonnées, certaines sont encore en service et gérées par la région, d'autres ont été vendues comme résidences secondaires.
La plupart de ces écluses sont très éloignées des villages, on comprend pourquoi elles possédaient fréquemment un four à pain, un jardin potagé et assez d'espace pour élever canards, poulets et lapins .
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14 juin 2011
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Surprise de découvrir cet arbre emmailloté sur le quai du canal à Rohan. Un fil rouge s'échappe d'une bâtisse industrielle pour venir décorer le chemin de halage.
« Art in situ » est une association qui souhaite confier à des artistes plasticiens la réalisation de projets artistiques pluridisciplinaires et éphémères s'inscrivant dans l'espace public urbain.
Le Fil Rouge de l'artiste rohannais Jean-Michel Daniel est un clin d'œil à un savoir-faire local. Fil et tissu, laine et tricot, sont intimement liés à l'histoire de Rohan et de son territoire. Il suffit d'évoquer le souvenir de la halle aux étoffes, édifiée au XV e siècle par les vicomtes de Rohan, ou l'activité à Rohan des filandières, tisserands et tailleurs, marchands de tissus et mercerie, aux XVIII e et XIX e siècles. L’entreprise de tricots Roc'han maille, installée sur le chemin de halage, perpétue toujours cette tradition.
Avec le concours de Roc'han maille, Jean-Michel Daniel a habillé un arbre centenaire du bord du canal et la halle aux grains de tricots de couleurs vives. En évoquent le mythe d'Ariane et de son fil rouge.
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13 juin 2011
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Malestroit...un bord de canal accueillant
Malestroit...une petite cité de caractère qui mérite un peu mieux qu'un passage rapide sur les bords du canal
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Un abandon progressif par l’état depuis 1960, la construction du barrage de Guerlédan et l’absence d’intérêt économique pour rouvrir le canal, expliquent une navigation très réduite aujourd’hui.
Ce n’est que vers la fin des années 70 que les collectivités (Région et départements) se sont attachés à reconquérir une certaine fonctionnalité du canal, dans un double objectif de préservation d'un patrimoine et de réouverture ultérieure à la navigation de plaisance. Le tourisme fluvial connaît alors un développement généralisé.
Simultanément, les canaux bretons, en raison de la qualité de leurs sites et de leurs animations, devenaient les éléments majeurs du tourisme de séjour en Bretagne Intérieure, voyant se développer hébergements, restaurations et activités de loisirs (surtout le canal d' Ille et Rance et de la Vilaine).
Le canal de Nantes à Brest devenait alors un atout touristique qu’il fallait valoriser.
Néanmoins, la dynamique ne s’est véritablement amorcée qu’à partir des années 80, suite à la décentralisation et à une clarification du mode de gestion appliquée au canal.
La première préoccupation fut donc de remettre en état la voie d’eau. Ainsi, en 1982, le département des Côtes d' Armor décide d’un programme de restauration du canal qui consiste à rendre navigable la zone allant de Guerlédan à Gouarec, programme réédité en 1994 pour la section Gouarec-Rostrenen. Dans le Finistère, c’est aussi avec le même souci et la même volonté que le canal a été rendu navigable de l'écluse de Guilly-Glas (Châteaulin) à Port-de-Carhaix.
Quant à la Loire-Atlantique, la portion allant de Nantes à Redon a été remise en état petit à petit depuis 1986. La même détermination est affichée par le département du Morbihan depuis 1991 qui a remis en état la partie artificielle que constituent les échelles de 53 écluses reliant Pontivy à Rohan.
Ces travaux de restauration des ouvrages ont automatiquement été subventionnés par la Région.
A l'heure actuelle, l'état général de la voie d’eau fait apparaître des points encore inaccessibles à la navigation. Pour l'essentiel, ce sont des secteurs qui sont en cours de rénovation (section Rostrenen-Plouguernevel) ou qu'ils aboutissent à une impasse comme la section Pontivy-Guerlédan, dû au barrage EDF.
Nous avons principalement rencontrés des péniches de tourisme entre Redon et Josselin au-delà le grand nombre d’écluses ralentissent beaucoup la progression.
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12 juin 2011
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Pauvre Cormoran qui passe sa vie dans l'eau pour pêcher mais dont le plumage prend l'eau car il n'est pas protégé par une sécrétion huileuse comme la plupart de autres oiseaux aquatiques.
Souvent ce séchage dure quelques minutes et donne lieu à de postures très élégantes.
Merci à ma compagne de voyage d'avoir saisi cette belle image.
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11 juin 2011
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Sur ce tronçon près de Pontivy des plantes aquatiques obtruent le canal et empêchent toute navigation....sauf de ces étanges pédalos motorisés.
Une valse écossaise
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10 juin 2011
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En parcourant ce chemin de halage, ces images m'ont aussitôt évoqué une lecture de mon enfance "Sans famille" d'Hector Malot.
Ambiance Bretonne avec Denez Prigent
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