La faune du matin
S'enfuyait affolée
Niché sous les sapins
Nous observait passer
Par un sentier de pierres
Sur les coteaux abrupts
Nous cheminions austères
Sans nous soucier du but
Figé par ton silence
Mon esprit engourdi
Perdait toute éloquence
Devant cette apathie
Comment trouver les mots
Pour renouer tous deux
Regarder à nouveau
Dans le fond de nos yeux
L'exemple de la nature
Ne nous a pas permis
De soigner la fêlure
En sonder l’alchimie.
Emprunterons-nous encore
Tous les deux ce chemin.
Ou laisserons-nous le sort
A l'amour mettre fin.
Pourquoi cette harmonie
Ne m'as pas inspiré
Pour trouver la magie
Qui t'aurait fait m'aimer