28 juin 2011
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08:26
Pour aller à la buvette
Il garait sa bicyclette
Attendant sous la fenêtre
Qu’il ait fini son anisette
C’est en lisant la gazette
Qu’il reconnu Lisette
Surprise dans sa cachette
Pour une affaire de dette
Lui aimait cette fillette
Qu’il croyait bien honnête
Il l’a trouvait mignonette
Et toujours très coquette
Il ôtait sa casquette
En croisant cette blondinette
Qui n’était que soubrette
Dans une sorte de guinguette
Mais elle était jeunette
Et le trouvait trop bête
Avec ses grosses lunettes
Et sa longue silhouette
Sous la photo muette
Elle était en vedette
En tuant sa sœurette
Avec une cordelette
Le nez dans son assiette
A manger une blanquette
Pensa pour cette brunette
La prendre sous sa houlette
Alla à la Roquette
Lui porter des pâquerettes
Et lui fit promettre
D’être un jour sa grisette
Ce n’était qu’un poète
Mais pour cette midinette
Il ferait bien l’emplette
D’une jolie maisonnette
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Poème
23 juin 2011
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08:20
A
La
Fin,
Hier,
Brisé,
Défait,
Alangui,
Naufragé,
Pantelant
Vociférant.
Profanation
Ignominieuse.
Métempsychose
Vaudevillesque,
Fallacieusement
Ségrégationniste,
Langoureusement
Superfétatoire.
Carnavalesque
Echappatoire.
Rayonnement.
Aujourd’hui
Distingué,
Courtois,
Aimable,
Confus,
Assez
Gêné,
Las,
Et………
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Poème
22 mai 2011
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11:45
La guitare vibrant sous mes doigts,
Emu, l'exploit n'est pas facile.
Je veux interpréter pour toi
Cet air tendrement malhabile.
Réussirais-je cependant,
Fragile jouet de l'inconnu,
A affronter ton jugement,
En me livrant sans retenu ?
A travers le miel des mots,
Les sentiments sont bien réels.
Ecoute ce petit morceau,
Fredonné par ton ménestrel
Entend mon souffle en ces instants,
Bercé en notes incertaines,
Malgré un jeu de débutant
Livrer son âme musicienne
La guitare ne pourra trahir
Tout mon émoi et ma candeur,
En consentant à découvrir,
Toutes les facettes de mon cœur.
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16 mai 2011
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11:42
Un grand souffle de vie m’entraine vers la mort,
M’invitant au bonheur, tout en brisant mon sort.
Cette course éphémère pour unique destin,
Comme un marché de dupe pour tout le genre humain.
Un grand souffle de mort me pétrifie le sang,
Ne laissant l’illusion que du moment présent.
L’existence donne ainsi les limites d’un jeu,
Pour tout être vivant, fragile ou courageux.
Naissant paralysé sans espèce d’espoir,
On force son énergie à ne jamais déchoir
Apparence trompeuse, triste réalité.
Malgré l’incertitude nous puisons du bonheur,
Des sensations de joie tout au fond de nos cœurs,
Feignant de croire toujours à une infinité.
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10 mai 2011
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09:31
Coquillage oublié,
Fragile sur le sable
Son contour régulier
Ses couleurs agréables
Porté par la marée
Avec le goémon
La mer retirée
A posé ses jalons
Les petits bécasseaux
Dans ces laisses de mer
Comme tous les oiseaux
Picorent quelques vers
Mais cette coque vide
Sur cette plage humide
Attire les enfants
Et fascine les grands
Recueillis sur le bord
Ces petits bimbelots
Gardés comme un trésor
Deviennent des joyaux
Sertis autour du cou
D’une mère esbaudie
Transformé en bijou
Par l’enfant épanoui
Ou porté à l’oreille
Pour entendre les flots
Et trouver le sommeil
En rêvant de bateaux
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8 mai 2011
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Par un regard croisé
Vibrant de solitude
La tendresse esquissée
Clame sa plénitude
Profondeur de l'instant
D'une liberté fugace
Ce partage émouvant
Me consume et me glace
La conscience engourdie
Et l’esprit ébloui,
Tout reste suspendu.
Fait fondre la magie.
Mais une nostalgie
A nouveau seul, perdu.
Pour répondre à la proposition de Suzâme Blog de Nanterre PoéVie > Fleur bleue, cœur d'artichaut et amour printanière...
http://suzame-ecriture.over-blog.
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5 mai 2011
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08:40
Par un regard croisé
Deux cœurs esseulés
Ont été réunis
Foudroyés d’euphorie
La terre sous leurs pieds
En ce jour a tremblé
Laissant les deux amants
Brusquement hors du temps
L'esprit ensorcelé
Et le corps en délire
Ils étaient bouleversés
A ne savoir que dire
Un courant de fraîcheur
Qui transporte de joie
Brûlant de l'intérieur
Mais si doux à la fois
Dans ce don de la vie
Se trouvant réunis
Par un éclair d'amour
Qui durerai toujours
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28 avril 2011
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12:18
Dans les jeux de l'enfance
Lorsque j'étais caché
Est-ce vraiment par chance
Personne ne me trouvait
Je suis là
Plus tard par préférence
Je souhaitais m'isoler
En toutes circonstances
Je restais esseulé
Je suis là
Se sentir invisible
Fini par inquiéter
L'envie irrépressible
D'être enfin accosté.
Je suis là
Crier dans le silence
Chercher à exister
Afficher sa présence
Etre enfin remarqué
Je suis là
Faire l'objet d'attention
Et même par hasard
Susciter l'émotion
Ou capter un regard
Je suis là
Tout seul devant ma glace
Saurais-je me reconnaitre ?
Occuper ma vraie place
Ne plus seulement paraître
Je suis là
Aujourd’hui je suis là
Enfin conscient de vivre
Et d’imposer mon choix
De Façon positive
Je suis là
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27 avril 2011
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Arborescences étranges
Dessinées par la mer
Univers des anges
Incroyables chimères
Sur la plage de sable
Tous ces ruissellements
Délicats et instables
Creusent délicatement
Forêt imaginaire
Hâtivement profilée
En traces éphémères
Sur le sol, dévoilées
Explorer ces sous bois
Y croiser des lutins
Et partager leurs joies
Mais aussi leurs chagrins
Etendu sur la grève
Pour mon enchantement
Ce théâtre de mes rêves
S’offre magiquement
Bretagne mystérieuse
Sous des formes variées
Elle s’offre malicieuse
Aux regards sorciers
Ce monde va disparaître
Sous les assauts marins
Mais pour enfin renaître
Sous mes yeux dès demain
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25 avril 2011
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Le chemin
Le vrai chemin
Demain, on verra bien.
Les allées du destin
Mais quand on en revient
Est-ce que l'on s'en souvient ?
Pars seule, suis tes desseins
Laisses moi en ce matin
Nous sommes sûrs de rien
Vas-tu m'attendre enfin !
Efface ce chagrin
Je t'aime tant, reviens!
Allons suis moi, viens
Pourras-tu vivre au loin ?
Ton chemin est le mien
Demain, On verra bien
Le vrai chemin
Notre chemin
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