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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 17:54

Tamaris 

 

Après les premières floraisons, dès février, les ajoncs, les genêts, la bruyère et les camélias… vont laisser la place. Il  faut attendre ce mois d’avril pour voir apparaître une deuxième vague de fleurs sur le littoral breton.

Ces derniers jours, on a assisté à une explosion des tamaris, avec cette couleur mauve posée sur des branches légères qui s’agitent sans cesse avec le vent.

En longeant la plage, les Anthyllides maritimes fleurissent les pieds dans le sable tout comme la roquette de mer ou Cakilier dont la fleur reste blanche, avant de roser un peu plus tard. Le haut de la plage c’est le royaume de l’oyat dont la floraison restera discrète.

Les nouvelles feuilles de fenouil sauvage percent au travers des pieds de l’an dernier totalement desséchées. L’Euphorbe du littoral est déjà très présente mais la floraison n’a pas encore débutée.

Il reste bien encore quelques narcisses fleuris mais l’arrivée d’une forte chaleur les dessèche rapidement.

Le géranium sanguin commence à courir mais aucune fleur pourpre pour l’instant comme le liseron de mer qui occupe déjà son territoire.

La bonne nouvelle de la semaine, nous la devons aux giroflées des dunes qui laissent entrevoir les premières fleurs mauve pâle, mais celles-ci ne sont pas encore très odorantes.  

La grande pervenche est toujours présente, un peu plus discrète, avec ces belles fleurs d’un bleu pourpré.

Sur les parterres de griffes de sorcière, la chaleur fait pointer les premiers boutons mais il faudra attendre encore un peu avant d’apercevoir les pétales jaunes pâles. Les pourpiers de mer ne font que pointer leurs nez de façon très discrète.

Il faut aller plus près des rochers pour découvrir l’Arméria maritime si caractéristique de ce milieu marin.

Je fais vraiment preuve de trop d’impatience car les Silènes, les Véroniques, les roses pimprenelles, les œillets des dunes, toutes ces Orchidées… arriveront bien plus tard   

Mais c’est surtout la Criste Marine, le Panicaut maritime et les queues de lièvre qui claironneront  la pleine saison estivale.
Alors si vous n’avez pas la chance de passer par là, je vous donnerai à nouveau des nouvelles du front… de mer dans quelques semaines.

 

 

 

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 10:17

 

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Chaque matin en chemin

Pour aller au travail

Je traverse un petit village

Sur la place de la mairie

Plusieurs fils électriques convergent.

Ce sont probablement les derniers de la commune

Qui a prit la décision

D’enterrer toutes ces lignes.

A partir de la mi-septembre

Un petit rassemblement d’hirondelles

Prend position sur ces quelques fils

Chaque jour au même endroit

Je retrouve plus d’oiseaux que la veille.

Comme sur une portée musicale

Ils forment les notes d’une mélodie.

Cette musique est toujours un peu triste

Car je sais qu’un matin

Je ne les retrouverais plus

Ils se seront tous envolés vers l’Afrique

Et que je ne les verrais plus avant longtemps

En attendant  chaque jour

Je tente de déchiffrer cette partition

Avant l’envolée finale.

Dans ces pays du sud

Trouveront-ils un tel perchoir

Pour composer l’hymne du retour

Vers mon petit village ?

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 14:27

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Depuis la fin du régime soviéto-bolchevisme collectiviste, le marxisme léniniste et le stalinisme laisse le champ libre à une mondialisation néolibérale s’est développée sans retenue. L’Europe capitaliste, toujours sur ses bases néocolonialistes, impose aux pays du sud sa domination totalitariste et expansionniste grâce à ses armes coercitives : FMI, Banque Mondiale, OCDE, OMC, G20…

Traders, économistes, spéculateurs financiers développent un mercantiliste cynique et une financiarisation vers une économie d’endettement généralisée. Hayekismes, constructivistes, reaganismes, thatchérisme et autres atlantistes en refusant tout interventionnisme, s’opposent à tout monétarisme et imposent le libéralisme et un conservatisme comme forme de globalisme.

Parallèlement, Attisé par un sionisme impérialiste, expansionniste et militariste, un mouvement islamiste fondamentaliste et intégriste débouche sur un  Salafisme extrémiste entrainant des vagues de vandalisme et de terrorisme

Comme alternative, une internationale socialiste constituée de sociaux démocrates soutient une forme de réformisme et de keynésianisme trahissant les idées pacifistes et internationalistes du marxisme mais favorables au multiculturalisme en une Europe fédéraliste

Qualifiée d’une façon péjorative de droit de l’hommistes, plusieurs humanistes et moralistes tentent de s’opposer au poujadisme nationaliste faisant la part belle au hooliganisme fasciste rappelant le nazisme et l’aryanisme de l’hitlérisme, tentant de se régénérer sous la forme d’un lepénisme raciste, solidariste et xénophobe

D’autre part, un mouvement gauchiste soixante-huitard persiste au travers de groupes trotskistes, anarcho-communistes, anti militaristes, syndicalistes et alternatifs en rejoignant  un mouvement altermondialiste défendant des idées de justice économiques, autogestionnaires, féministes et pacifistes pour s’opposer au libre échangisme dans une logique d’économie sur des bases morales et sociales, autour d’un environnementalisme écologiste.

Désolé, mais je n’ai pas trouvé une manière plus poétique de parler de notre monde politico-économique !

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 14:21

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Bientôt sur les sentiers côtiers, le printemps va s’imposer, alors si vous passez par ma Bretagne prenez un peu de votre temps pour emprunter un de ces chemins des douaniers qui parcourent le long des côtes.

En apercevant  les Ajoncs, les genêts et les Hortensias, vous vous êtes rapprochés de la côte atlantique mais c’est en découvrant l’Armérie maritime, la Bruyère et la Criste marine que vous avez compris que vous étiez arrivés sur la côte.

Sur la plage, dans le chemin des dunes, vous croiserez  abondante et très caractéristique cette Lagure ovale souvent appelée aussi queue de lièvre.

Très à l’aise aussi, La Roquette de mer avec ses belles fleurs lilas, roses ou blanches à quatre pétales où elle cohabite avec l’Euphorbe maritime, le Pourpier, le Gaillet des sable et l’Herbe à âne, dont vous pourrez recueillir les fleurs jaune vif pour agrémenter vos salades. Seul l’Oyat s’aventure au plus près de la plage avec le Chardon des sables et le Liseron de mer

Il n’est pas rare de rencontrer des pieds de Fenouil sauvage ou de Géranium sanguin. La Molène commencera seulement à grandir avec se grandes feuilles duveteuses et grandes fleurs jaunes à l’odeur de miel, pour atteindre plus d’un mètre.

Sur les tronçons plus arides, ce sont les touffes de Cristes Marines au goût de carotte. On se demande bien où elles peuvent trouver l’eau pour survivre.

En poursuivant votre chemin, vous croiserez la Cochléaire, l’Immortel des sables, la mauve, l’œillet des dunes et la Passiflore très exotique.

A vous d’identifier toutes ces variétés d’Orobanches et d’Orpins

Au détour d’un petit muret de pierres ombragé, les capillaires comme de minuscules fougères et les nombrils de vénus, accrochés dans quelques interstices comme les Doradilles marines. Et au pied de la haie, sur le bord du sentier, cette chélidoine servant à soigner les verrues.

Sur une côte rocheuse, l’Armérie maritime occupe les pelouses herbeuses souvent abritée entre les blocs de granit.

La bruyère cendrée est une habituée de la lande chantée par Apollinaire elle évoque souvent la solitude et le souvenir

Sur votre itinéraire, vous ne serez pas surpris d’observer, un beau coquelicot, quelques pieds de fenouil, des digitales pourpres ou l’ail à tête ronde avec ses étamines protubérantes. Et si vous avez l’œil, vous identifierez certainement cette multitude d’orchidées sauvages

A bien regarder, sur notre chemin, l’Isoète, le mouron blanc et les Lotiers maritimes, ramperont à vos pieds

Il faudra attendre bien plus tard vers la fin de l’été pour trouver l’Aster maritime avec son cœur jaune et ses capitules mauves, comme la Giroflée de dunes, l’herbe à âne …. En fin de saison vous pourrez même déguster les mûres sauvages bien juteuses.

Vous ne pourrez rater les Griffes de sorcières envahissant quelques bas cotés bien abrités,

Ce n’est qu’à la limite des eaux saumâtres, que l’on reconnaitra les pieds de Soude ainsi que la salicorne

Ne m’en veuillez pas si vous ne croisez pas…. Le Lupin à fleurs bleu, la Cynoglosse des dunes, le Narcisse des Glénan, la Spiranthe… ces espèces sont plus discrètes voire très rares et protégées, il faudra donc envisager de revenir l’année suivante.

 

 

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 08:29

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A première vue,

Tant qu’on ne l’a pas vu,

On se l’imagine, on s’en fait toute une histoire,

On se dit qu’on ne le verra jamais.

On en discute à perte de vue,

On espère sans le voir.

On discerne, on visionne, on entrevoit,

D’autres perçoivent et l’aperçoivent

Mais ils n’y ont vu que du feu.

Vous verrez ce que je vous dis.

Ceux qui l’on déjà vu  vous narguent,

 Vous disent que vous avez la vue basse

Ils cherchent à vous en mettre plein la vue

Comme on dit…  qui a vu verra.

Toutes les occasions sont bonnes pour tirer à vue

Pourtant s’ils l’avait vu, ils le sauraient.

Et ils feraient moins les malins.

Mais après tout, nous verront bien !

Il n’y a pas plus aveugle,

 Que celui qui ne veut pas voir !

Vous m’avez bien vu ?

On m’avait prédit que je le verrais.

J’avais déjà vu du pays,

Mais le voir me semblait pour tout dire  inespéré.

A vue de nez,  le voir était si improbable,

Mais à vue d’œil cela ne semblait pas impossible.

En fait, il faut que j’avoue, je l’avais déjà vu

Vu que  je ne m’attendais pas à le voir,

L’effet de surprise était trop grand.

Je n’ai pas voulu croire que je l’avais vu.

Maintenant, je l’avoue, le revoir a été un choc.

J’en ai vu trente six chandelles.

Un peu comme si je ne l’avais jamais vu en somme.

En fait il est là,  Au vu et au su de tout le monde,

Vu un peu comme le nez au milieu de la figure.

Pourtant tout le monde vous dit qu’ils n’ont rien vu,

Et qu’ils n’en verront pas la couleur,

Toujours à voir par le petit bout de la lorgnette.

Mais un jour sans doute vous aussi, vous le verrez.  

Alors là vous allez voir ce que vous allez voir.

Ne dites pas que c’est du déjà vu,

Ou qu’il n’y a rien à voir.

Jeter y un œil !

Vous conviendrez certainement avec moi

Que la vue est imprenable.

Et que le voir c’est un peu,

Comme si on n’avait jamais rien vu.

Vous allez voir la vie en rose.

Mais bien sûr que c’est important de le voir,

Ne dites pas le contraire.

A première vue, c’est même essentiel.

Cela fait partie des choses qu’il faut avoir vues.

Enfin chacun voit midi à sa porte.

Maintenant que je l’ai vu, est-ce que je le reverrais ?

Il était là, à portée de vue et puis il a disparu.

J’aurais tellement aimé ne pas le perdre de vue,

Mais il est passé sans me voir,

Sans même me dire bonsoir.

Dès que nous nous verrons,

Enfin vous me direz si vous aussi vous l’avez vu !

Moi, je n’en crois toujours pas mes yeux.

En attendant circulez, y a rien à voir,

Et puis qui vivra verra.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 15:23

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Chacun vit à toute allure,

En griffonnant sur un brouillon.

Alors qu’on ne le sait pas encore

Mais jamais il ne nous sera  possible

De tout retranscrire au propre

Et d’une belle écriture,

Comme pour laisser à la postérité

Une vie nette et sans bavure.

Bien sûr on ne peut remonter le temps,

Ce qui est le plus dur à accepter

C’est de ne jamais pouvoir

Utiliser une gomme ou un effaceur,

Pour effectuer des corrections.

Avec la mémoire non plus on ne peut pas se réjouir.

Car les erreurs accumulées

Que l’on voudrait tant enfouir

Pour ne plus jamais y penser,

Reviennent sans cesse nous hanter.

Alors on s’en arrange,

Les petites salissures sont enjolivées,

Quand aux plus grosses maladresses

 Et les stupides aberrations,

Elles viennent encore alimenter

Une énorme culpabilité.

Les années passent,

On pense pouvoir l’alléger

Mais en réalité, chaque jour

Elle plombe notre fardeau.

Ainsi les jambes deviennent lourdes

Et  notre dos se courbe un peu plus.

Dans  l’écriture, on s’applique

Les récits et les contes sont immaculés.

 Les rêves n’ont pas de rature.

Les poètes ne sont meilleurs que les autres,

Ils n’ont pas moins de fautes à avouer,

Mais une certaine sensibilité,

Qui  toujours les persécute.

Cet aveu ainsi rédigé

Me sera-t-il à demi pardonné ?

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 12:19

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 Il y a bien longtemps que j’en avais envie. M’assoir calmement à mon bureau, face à un bloc de papier ou devant mon ordinateur  et commencer à écrire. Pas une lettre, pas un rapport, ni un compte rendu quelconque, non un roman ou une nouvelle, enfin une histoire.

Il est très inconfortable de se mettre à écrire ainsi même si toute sa vie on n’a cessé de gribouiller sur des carnets, annoter des fiches et consigner des pensées fugaces.

Se libérer sur une feuille de papier des réflexions qui vous encombrent l’esprit au point de ne pas trouver le sommeil, cela ne fonctionne tout de même de la même façon.

Tant de belles choses ont été écrites, je n’en ai lu qu’une partie si infime, alors même pour soi-même, il faut une grande prétention pour livrer, noir sur blanc, le fruit de ses rêveries.

 

Bien sûr, quand on débute dans ce genre de projet, on y met beaucoup de soi, au point même où qu’un hypothétique lecteur pensera inévitablement qu’il s’agit de ma propre vie. Il est certain que ce que j’écrirais viendra du plus profond de moi-même, avec beaucoup de mes souvenirs et de mes propres sensations.

La règle veut que je ne sois pas obligé dans ce cas d’être parfaitement honnête avec la réalité. Sous pas mal d’aspects, ma vie est un véritable roman, pas qu’elle soit plus exemplaire ou plus riche qu’une autre,  mais que peu de ses évènements m’ont laissé  totalement indifférent.

Une grande curiosité certainement ou plutôt une sorte de perméabilité maladive. J’emmagasine facilement les images et les situations cocasses qui passent habituellement inaperçues pour d’autres. Cette mémoire visuelle ne se contente pas de figer un visage ou un lieu mais c’est tout un petit scénario qui s’installe dans ma tête à partir de cette vison fugace. Déposer comme cela noir sur blanc, tous ces petits épisodes, je doute que cela puisse intéresser quelqu’un car certains aspects pourraient paraître parfaitement insignifiants, inimaginables et par trop alambiqués pour se révéler dignes d’intérêt.

 

Est-ce qu’on écrit toujours pour être lu ? Moi-même je n’ai pas toujours lu ce que j’avais écrit, sans doute l’expérience d’une certaine déception à constater que mes émotions avaient été tellement belles et leurs retranscriptions bien fades. Ce qui montre bien que mon sens de l’écriture a besoin de s’améliorer.

A bien y réfléchir, je ne vois pas comment le héro de mon histoire pourrait ne pas être moi. L’introspection, qui a duré tant d’années pour m’amener à cette écriture, ne peut s’exprimer que par ce personnage qui ne sera sans doute pas ce que je suis mais certainement celui que j’aurais pu être.

Le personnage principal est en place, je ne sais pas encore bien vers quelles aventures je vais l’entraîner. Déjà des décors se dessinent et une atmosphère délicate s’insinue dans mon esprit, une ambiance s’installe.

Tout le matériel est prêt, même le temps nécessaire à l’écriture semble disponible.

 

Le rythme de fond ne sera pas compatible avec une histoire d’aventures effrénées mais l’action ne devrait pas en être totalement exclue pour autant. Par manque d’expérience, l’intrigue sera certainement découverte dès les premières pages, il me faudra pourtant surprendre pour garder un peu en haleine.

Mais qui peut écrire uniquement dans l’espoir d’inscrire le mot fin ?

Le voyage est toujours plus riche que la destination.

Comme lecteur, ce n’est pas la chute du livre qui me marque, le plus souvent, mais tous les méandres de l’histoire avec toutes les odeurs qui s’en dégagent ainsi que la lumière et les couleurs qui s’imposent à mon esprit. C’est même tellement vrai que lorsque je reprends la lecture d’une œuvre, je suis incapable de me souvenir du dénouement final. Par contre l’atmosphère reste imprégnée et c’est elle qui m’incite cette relecture.

Mon personnage principal va rencontrer beaucoup de gens. Chacun d’eux portera un peu de moi et beaucoup des personnes croisées dans ma vie.

Promis, j’essaierai de ne pas être trop moraliste. Je ne manque jamais de défendre mes valeurs avec beaucoup de convictions mais je pense être capable de tolérance. Toutefois, je n’oublie pas que je suis un vieux con et que je vais avoir beaucoup de mal à ne pas mettre mon grain de sel dans un monde qui pourrait être meilleur.

J’ai aussi fait une bonne réserve d’humour dans mon existence.

C’est important pour qu’un récit soit agréable à lire. Là encore, il s’agit d’une valeur bien subjective, mon sens de l’humour ne conviendra sans doute pas aux purs esprits.

 

Ne pas oublier la ponctuation. Les difficultés techniques commencent. Je ne parle même pas de la grammaire et de l’orthographe. Je ne peux malheureusement pas faire confiance à mes acquis scolaires, ils ont été si minces et maintenant bien trop lointains pour me servir efficacement. Il ne faut pas que j’y pense de trop car sinon je sens que mon enthousiasme va disparaître tout à fait.

Et puis faut-il s’exprimer au passé ou au présent ? En tous cas ne pas s’emmêler les temps en cours de route, il me faudra rester attentif.

 

Trop novice pour ressentir un quelconque syndrome de la page blanche, il me faut tout de même oser une première phrase. Comme dans les histoires enfantines, je ne peux choisir ce « il était une fois », cela demande donc un moment de réflexion.

Dois-je parler des petites fleurs et du beau temps ou introduire mon personnage immédiatement en situation ?

 

Désolé, maintenant je dois vous abandonner. Je vous retrouverais bien volontiers plus tard, nous reparlerons de tout cela. Je ne peux vous fixer de rendez-vous précis, il s’agit là d’un accouchement qui ne peut en aucune façon se prédire à quelques jours avec précision comme l’arrivée de la plupart des bébés.

Même invisibles, pour tout dire purement imaginaires, vos encouragements m’ont été d’un grand réconfort.

Comme un navigateur solitaire, je vous rejoindrais sur une autre rive. Maintenant je suis seul maître à bord, je vous prie donc de m’excuser, mais je dois me concentrer sur les manœuvres de sortie du port et mener mon embarcation vers le bon cap. La traversée ne s’annonce pas de tout repos, avis de tempête et de coups de vent en perspective.

Alors dites-moi bon vent !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:23

 

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Mon petit bord de mer préféré

Frémis sous les premiers rayons de soleil.

Ce petit bout de landes ensablées,

Lieu de flânerie et d’enchantements.

Ce jardin ne me demande que peu d’efforts,

Comme chaque année, il n’exige de moi

Qu’une  patience attentive,

 Pour suivre ses prouesses.

Peu de fleurs encore ont osé  pointer leur nez.

Les buissons sont toujours plus précoces.

Les ajoncs fièrement ont fleuris toutes épines dehors,

Toujours avec un peu d’avance sur les genêts,

 Principaux concurrents  pour ce maillot jaune.

 Peu de bruyère sur cette partie de la cote,

Mais un peu plus loin sur une zone plus ventée,

 Elle envahit tout l’espace de ses clochettes roses.

Seule, parmi les petites fleurs au raz du sol,

La grande  pervenche s’épanouie fièrement.

De sa belle couleur mauve et ses feuilles d’un vert vif.

Les autres se préparent au grand épanouissement,

Mais pointent avec timidité,

 À cause des matins encore trop frais.

L’euphorbe maritime prend déjà position.

 Et les pieds de la giroflée des dunes

Ressurgissent des tiges sèches de la saison passée.

L’oyat a monté la garde tout l’hiver

Luttant sans relâche contre les embruns.

Les rosiers pimprenelles ont préservé leur place,

Mais pas question de faire du zèle pour le moment.

Le grand réveil n’a pas encore sonné,

Pourtant  les insectes  vespidés,

Tels que les guêpes, et abeilles,

Ouvriers impénitents sont déjà à l’œuvre

 Pollinisateurs infatigables de ces  fleurs sauvages.

Le décor est en place, le rideau peut s’ouvrir

Scène ouverte d’un nouveau printemps.

 

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 09:31

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A l’heure où le silence triomphe

Tombe une brume cotonneuse

Le jour a pointé depuis près d’une heure

 Mais rien ne semble s’être éveillé

L’herbe est grisée par une rosée froide

Aucune des heures de cette nuit

Ne m’a accordé le sommeil

Si ce n’est les fulgurances de mon esprit surchauffé

On pourrait croire au déroulement d’un film au ralenti

Les souvenirs, en flots, défilent  et s’entrechoquent

Fragilisé par le spectre de mes démissions

Hanté par mes culpabilités 

Je guette le premier bruit de délivrance

Qui  emportera mes angoisses

Transit de froid malgré mon gros blouson

Je n’attends plus qu’un signe

Un cri, un craquement, un son, un appel à la vie

Pour m’étendre à nouveau dans mon lit

Avec l’assurance de pouvoir enfin dormir

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 10:16

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Profondément athée, laïc de conviction,

Ma gourmandise est mon plus gros péché

C’est pourquoi je prends mon bâton de pèlerin

Pour réclamer très fermement

Que le baba au rhum soit béatifié

Rome est déjà une ville sainte

Cette homophonie représente déjà la moitié du chemin

Bien sûr Baba sonne plutôt mille et une nuits

D’ailleurs Ali baba n’était il pas

Un fervent musulman

Ma cause semble vouée à l’échec

Pourtant le baba au rhum est bien honoré

Tous les dimanches à la sorties des églises.

Le saint honoré aussi vous allez me dire

Et lui est déjà sanctifié

Comme l’alléluia de Castelnaudary

Ou le jésuite à la frangipane

L’église a sa pâtisserie consacrée

Même si la religieuse  semble bannie des desserts dominicaux.

Ma route du baba au rhum s’avère enivrante

Plaisir solitaire, comme un skipper,

 Solide à la barre de son trimaran

Copieusement arrosé…  comme j’aime le baba

Et ce n’est pas la mer à boire

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