Curieuse situation
J’ignore ce beau regard.
Pétri d’admiration
Je suis figé, hagard.
Sans connaître son nom
Je livre mes fêlures
Elle me dit ses ruptures
Et tout se correspond
Le fardeau d’une vie
Si avare de douceur
Nous nous sommes étourdit
A raconter nos peurs
Devant tant d’attention
Me voilà si troublé,
Et même intimidé
Bouleversé d’émotions
Si peu accoutumé
De croisé cette noblesse
Je suis ainsi charmé
Par cette poétesse
Le temps passait limpide
Sans pouvoir réagir
A rester là stupide
Je la laissais partir
Découvrant ahuri
Ma grande solitude
Je me sens envahit
D’une profonde lassitude