Grand oiseau gris, majestueux lorsqu'il est debout au repos. Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon.
Les hérons fréquentent n'importe quelle zone humide (marais, cours d'eau, étangs ...) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut être de l'eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment quelle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts à proximité des eaux.
Le héron cendré peut rester des heures, posé sur une seule patte, complètement inactif s'il n'est pas dérangé. Il enfonce son cou dans les épaules. Sa manière de chasser est particulière. Il chemine lentement et courbé, dans les eaux peu profondes, sans faire de bruit, pointant vers le bas son bec puissant et pointu, prêt à asséner le coup mortel à la proie qui passera à sa portée.
Parfois, il reste immobile dans l'eau, observant le fond devant lui et sur les côtés afin de capturer habilement le moindre poisson qui passe.
Dans son vol il bat lentement des ailes, la tête repliée en arrière et les pattes tendues. Vol lourd mais puissant.
Il s'envole de façon majestueuse. Il plane parfois, surtout avant d'atterrir.
Le héron cendré construit un très grand nid avec des rameaux secs et des branches. Il nidifie en grandes colonies souvent sur un seul arbre.
La femelle dépose de 3 à 5 œufs. L'incubation est assurée alternativement par les deux parents, et dure environ 26 jours.
Ils sont nourris par les deux parents. Incités par les petits coups de bec des jeunes, ils régurgitent la nourriture que les poussins prennent directement dans le bec des adultes.
Le héron cendré se nourrit essentiellement de poisson, d'anguilles, de batraciens. Il peut aussi se nourrir de petits rongeurs, d'insectes, de crustacés et de reptiles. Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile. A la vitesse de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce la victime. Leur technique de pêche n'est pas encore très au point et ils feront sans doute plus de peur que de mal aux poissons.
Actuellement, l’espèce se porte très bien grâce à sa protection et à une meilleure gestion de son habitat.