C’est l’espèce la plus abondante sur les côtes Bretonnes souvent improprement appelé « mouette »
La tête, la poitrine, le ventre et la queue sont blancs. Le dos et les ailes sont gris clair. Le bec jaune possède une petite tache rouge. Il est de la famille des Laridés (qui est aussi le nom d’une célèbre danse Bretonne)
Le goéland argenté peut être confondu avec le Goéland leucophée, assez semblable mais dont la silhouette plus robuste et dont les pattes sont jaunâtres et que l’on trouve plus volontiers en méditerranée. Autre confusion possible, avec le Goéland cendré nettement plus petit avec un bec sans tache.
Le Goéland argenté pleure, raille. Ces cris sont particulièrement bruyants et prolongés au moment des parades de printemps.
Le français goéland est un emprunt au Breton gwelan ou gouelañ qui désigne effectivement les goélands et qui signifie pleurer.
Abondant, il est en constante augmentation le long des côtes ouest de la France. Il niche sur les falaises littorales, les îles, dans les landes humides parfois même éloignées des côtes, les plages et les dunes et localement sur les bâtiments.
Son alimentation est très variée. Il se nourrit de poissons, de mollusques et crustacés mais aussi de petits mammifères. C’est un prédateur qui peut s’emparer des œufs et des oisillons des autres espèces.
En Bretagne, une personne avec un gros appétit se fait traitée de « Gouel » en faisant référence à la voracité du Goéland.
En hiver il récupère des carcasses animales collectées sur les plages ainsi que les déchets alimentaires dans les décharges publiques.
Il est sociable en toutes saisons. La nidification, tout comme la quête de nourriture dans dépôt d’ordures occasionnent de grands rassemblements.
Dicton Breton : Goéland volant bec en avant, signe de mauvais temps.