Un grand souffle de vie m’entraine vers la mort,
M’invitant au bonheur, tout en brisant mon sort.
Cette course éphémère pour unique destin,
Comme un marché de dupe pour tout le genre humain.
Un grand souffle de mort me pétrifie le sang,
Ne laissant l’illusion que du moment présent.
L’existence donne ainsi les limites d’un jeu,
Pour tout être vivant, fragile ou courageux.
Naissant paralysé sans espèce d’espoir,
On force son énergie à ne jamais déchoir
Apparence trompeuse, triste réalité.
Malgré l’incertitude nous puisons du bonheur,
Des sensations de joie tout au fond de nos cœurs,
Feignant de croire toujours à une infinité.